Voir Naples et Mourir ..: C'est comme chez nous alors !
Voir Naples et Mourir ..: C'est comme chez nous alors ! Cette expression les…
Voir Naples et Mourir ..: C’est comme chez nous alors ! Cette expression les Napolitains l’utilisaient jusqu’à encore récemment pour montrer la beauté exceptionnelle de cette ville qu’il fallait voir une fois dans sa vie. La réalité en matière de collecte et de stockage des déchets a donné une image bien moins réjouissante à cette ville de Campanie.
On l’utilise aussi lorsqu’ “on veut faire allusion à l’accomplissement souhaité d’un désir dont la réalisation nous semble tellement nécessaire et suffisante, qu’au-delà la vie perd tout son sens ».
Nous voilà donc depuis quelques jours dans une situation sanitaire analogue à celle Naples.
Pourquoi ce parallèle ?
Par delà les revendications du personnel du SICTOM, la solution des ordures ménagères dans notre région est un problème ancien, gênant, persistant et grandissant de façon exponentielle.
Hormis leur réduction à la source, qui constituerait la première et meilleure solution radicale à cette problématique, la centralisation de la gestion à l’échelle d’une communauté d’agglomérations n’est pas la panacée, loin s’en faut. Centraliser le traitement revient à centraliser les problèmes rarement les solutions. Nous en avons une preuve flagrante actuellement.
En toute chose il faut considérer la fin. C’est là que nous rejoignons les Napolitains. L’état d’urgence pousse aux solutions extrêmes, choisies dans la précipitation et souvent inadaptées.
Mais pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
A qui profite la situation ?
Pourquoi n’a-t-on pas réagi et prévu plus tôt ?
Jusqu’où pouvons-nous aller dans la politique de l’autruche ?
Veut-on en France d’une gestion des problèmes à la Berlusconi ?
La vue des tas d’ordures non collectées dérange beaucoup, le problème sanitaire accentué par la chaleur est mis en exergue par bon nombre de ceux qui ne se posent pas la question de l’innocuité du traitement de ces mêmes déchets dés lors qu’ils « disparaissent » de nos portes.
Sommes-nous capables, collectivement d’enrayer le processus ?
Catastrophisme passif ou « je m’en foutisme actif» il nous désormais faire un choix, gageons qu’il ne sera pas fait dans cette stricte alternative.
Ariel JORDA
Les illustrations sonores sont choisies par la rédaction à titre purement humoristique et illustratif.
Elles sont totalement indépendantes du signataire de l’article
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