Hérault : Cabinet Michel Simond, l'accompagnement de A à Z pour les cessions et reprises de commerces et d'entreprises et l'immobilier commercial
Grégory Vabre, directeur du Cabinet Michel-Simond Montpellier, répond aux questions de la rédaction…
Photo : une partie de l’équipe du Cabinet Michel Simond Montpellier.
Quel est le cœur de métier de votre cabinet ?
Grégory Vabre : “Le Cabinet Michel Simond est spécialisé dans les cessions et acquisitions de fonds de commerce et d’entreprise. Il a aussi une branche dédiée à l’immobilier commercial et aux bureaux”.
Quelle est l’origine du Cabinet Michel-Simond ?
Grégory Vabre : “Le Cabinet Michel Simond existe depuis plus de trente ans. Il a été créé par un buraliste qui ne parvenait pas à faire vendre ses bureaux de tabac par les agents immobiliers. Il s’est rendu compte que cette profession n’était pas adaptée à ce type de vente, et il a vendu par lui-même ses bureaux de tabac. Il a créé ce métier en Savoie et l’a dupliqué, puis revendu. Aujourd’hui, il n’est plus à la tête du réseau.
Le Cabinet Michel Simond est désormais un réseau de 50 franchisés. Le Cabinet Michel Simond Montpellier devrait plutôt s’appeler Cabinet Michel Simond Hérault, car nous rayonnons sur tout le département de l’Hérault”.
A qui vous adressez-vous, et quel accompagnement proposez-vous ?
Grégory Vabre : “Notre clientèle est composée de professionnels qui cherchent à vendre, et d’acquéreurs potentiels déclarés. Pour chaque vente, nous faisons une évaluation à partir de l’Excédent Brut d’Exploitation, appliquons des coefficients et tenons compte de l’emplacement, du matériel, de la rentabilité. Une fois le mandat pris, nous commercialisons l’affaire en gardant la plus grande confidentialité, ce qui est de la plus haute importance. Et ensuite nous faisons matcher l’offre du vendeur avec un acquéreur.
Puis nous faisons office d’intermédiaire entre le vendeur et son conseil, et l’acquéreur et son conseil, et assurons les visites. Si un compromis est signé, nous nous occupons du montage financier. Je m’occupe de cette partie, étant le courtier du Cabinet Michel Simond. Je propose le dossier en banque. Le Cabinet Michel Simond assure donc un accompagnement de A à Z. Presque tous les dossiers que nous gérons sont financés”.
Comment êtes-vous organisés ?
Grégory Vabre : “Chaque consultant suit son dossier en fonction de son secteur, de la proximité. Et un seul courtier, moi en l’occurrence, gère la partie financement. Le Cabinet Michel Simond Montpellier dispose de 6 consultants dans le département de l’Hérault. Ils couvrent respectivement Béziers, les hôtels et campings, Clermont-l’Hérault, l’immobilier commercial, les extérieurs de Montpellier (Lattes…) et le pic Saint-Loup”.
Quel est l’intérêt de travailler en réseau ?
Grégory Vabre : “Le Cabinet Michel Simond dispose d’un réseau de 50 cabinets d’affaires en France. Cela présente l’immense avantage de mutualiser les acquéreurs. Nous bénéficions d’une base importante d’acquéreurs potentiels qui se sont inscrits en notant le type de commerce ou d’entreprise souhaité et le secteur géographique de recherche. Il faut savoir que 70 à 80 % des acquéreurs sont situés hors de l’Hérault. C’est ce qui fait la force de notre réseau.“
Vous développez une offre d’immobilier commercial (commerces, bureaux)…
Grégory Vabre : “Effectivement, le Cabinet Michel Simond propose de l’immobilier commercial : bureaux, droit au bail… Nous accompagnons les franchises qui veulent s’implanter à Montpellier, mais aussi les créateurs d’entreprise qui cherchent un local”.
Quelles sont les difficultés qui peuvent se présenter lors de la transmission ou reprise d’entreprise ; quels sont les pièges à éviter ?
Grégory Vabre : “Lors de l’évaluation, il ne faut surtout pas surestimer le prix. L’acquéreur a souvent un conseil, un comptable qui fait aussi une évaluation. Nous faisons le tampon entre les conseils. En cas de transmission, nous nous assurons que la passation se fasse dans les meilleures conditions. C’est primordial, sinon il peut y avoir un échec. Il faut un accompagnement sur une durée d’au moins quatre semaines ou même de trois à six mois par le cédant, qui présente le repreneur à la clientèle, aux fournisseurs, aux employés, lui explique le management. L’accompagnement doit être important sur les reconversions professionnelles.”
Combien de transactions votre cabinet montpelliérain réalise-t-il par an ? Pour quel type de commerces ou entreprises ?
Grégory Vabre : “Le nombre de transactions est très variable. En général, chaque année, le Cabinet Michel Simond réalise facilement plus de 30 transactions en cessions-acquisitions d’entreprises. Il y a aussi beaucoup de droit au bail, des locations pures…
Les transactions peuvent concerner de très grosses entreprises ; une concession bateau, récemment nous avons eu pour 1,365 million d’euros de cession de titres, des prises de possession de gros groupes… Engie a racheté des entreprises œuvrant dans la maintenance de chaudières. En matière de génie climatique, l’entreprise védasienne Damois a été rachetée par Vitaclim. Nous travaillons aussi beaucoup sur des transactions portant sur des boulangeries de quartier, des tabacs presse loto. Egalement sur de gros primeurs, dont un sur les halles Laissac signé l’an dernier.
Vous mettez aussi à la disposition des buralistes un service de remplacement…
Grégory Vabre : “Notre cabinet a été le premier à proposer ce service. Lorsque des buralistes veulent prendre quelques jours pour partir en vacances, nous les faisons remplacer par d’anciens buralistes, qui viennent le temps des vacances. Ils sont qualifiés et ont été formés spécifiquement pour cela. Ça évite de fermer le bureau de tabac. Nous sommes agréés par le PMU et par les douanes pour ce service”.
Où en est le marché des locaux commerciaux à Montpellier ?
Grégory Vabre : “C’est un marché en pleine expansion. Il y a beaucoup de constructions de locaux commerciaux en pied d’immeubles, beaucoup de constructions de bureaux. Il s’agit d’un gros marché en plein développement”.
Quels fonds de commerces se vendent le mieux et le moins bien dans l’Hérault ?
Grégory Vabre : “Forcément, depuis la début de la crise du Covid, le secteur de la restauration est problématique, mais il se vend encore. Ce qui se vend bien, ce sont les bureaux de tabac. C’est une activité de reconversion par excellence, qui n’a pas cessé d’avoir le vent en poupe depuis le début du Covid. Idem pour les supérettes bio, les primeurs. Il y a aussi une très grosse demande sur les entreprises, notamment du génie climatique, mais aussi de tous les cœurs de métiers”.
Au-delà de ça, avez-vous constaté un effet Covid ?
Grégory Vabre : “Sur le moment, nous avions des deals en cours, des clients qui avaient avancé des dossiers, donc nous avons poursuivi ces dossiers. Mais du fait du confinement, nous ne pouvions plus faire de prospection, nous n’avons donc pas rentré de nouvelles affaires à ce moment-là. Certains vendeurs ont stoppé les ventes, notamment en restauration, car ils craignaient de ne pas avoir d’acquéreurs, avec la perte sur leur chiffre d’affaires.
Nous relevons que depuis la crise du Covid, de nombreuses personnes cherchent une activité de reconversion. Elles se sont rendu compte de la possibilité de télétravailler, au moins pour l’une des deux personnes quand elles sont en couple. L’un des deux se reconverti, l’autre le suit et télétravaille. Les reconversions concernent bien souvent les primeurs, les supérettes, le commerce de proximité, les chambres d’hôtes, l’hôtellerie et le camping”.
Comment savoir qu’une activité est intéressante à reprendre ?
Grégory Vabre : “Mieux vaut reprendre une activité dont la gestion a été impeccable, avec une belle rentabilité. Mais il n’y a pas de métier phare. Le principal est la rentabilité. Parfois il y a de grosses surprises. Certains primeurs, grossistes en fruits et légumes, ont un chiffre d’affaires de plus de 1,5 million d’euros, une rentabilité en EBE de 500 000 euros. Certaines petites entreprises familiales peuvent être intéressantes, tout comme les niches aux rentabilités exceptionnelles”.
Comment les clients entrent-ils en contact avec vous ?
Grégory Vabre : “Par le biais du site Internet du Cabinet Michel Simond, par téléphone (04 34 22 73 89) ou par mail. D’autres s’inscrivent sur les plateformes CessionPME ou Place des commerces, relèvent une annonce, et nous contactent, à moins que ce soit nous qui les contactions. Nous faisons aussi de la prospection d’affaires en fonction des demandes des acquéreurs. Et nous avons un réseau de prescripteurs. Des comptables, notaires et avocats nous envoient des dossiers ou conseillent à leurs clients de nous appeler.”