« Il faut un peu de morale en politique »
« Il faut un peu de morale en politique » proclamait Richard Monédero lors…
« Il faut un peu de morale en politique » proclamait Richard Monédero lors d’une récente interview dans les colonnes de L’Agathois du 20 novembre dernier.
Cette déclaration faisait suite aux questions du journaliste qui interrogeait le maire sur son opposition au projet de torche à plasma développé par la Communauté d’Agglomérations .
Nous sommes tout à fait d’accord pour convenir que la morale est une vertu trop souvent absente dans le monde actuel. Mais la situation n’est-elle pas plus grave encore lorsque ce manque de morale se double d’un défaut de mémoire ? Nous vous laissons apprécier.
A la question du journaliste «ce coup-ci, le projet (de torche à plasma) ne serait pas envisagé chez vous. Pourquoi s’opposer encore ? Craignez-vous qu’on vous le renvoie à nouveau ? »
Le Maire répond textuellement : « quel est cet état d’esprit qui consiste à dire «ce projet on ne le veut pas chez nous mais pourquoi pas chez les autres » ?
Il faut un peu de morale en politique ! Cela dit, franchement, il ne risque pas de revenir ici… »
Cette réponse diffère singulièrement de son intervention du 09 décembre 2004, lors du Conseil Municipal amené à émettre un avis sur le projet de torche à plasma. Cette intervention figure ainsi au procès verbal ratifié par ses soins : « Monsieur Richard Monédero manifeste son inquiétude face au manque de modèle de ce type dans le Monde et des manques d’études spécifiques existantes sur de telles réalisations. Il souhaite qu’un autre site soit désigné sur l’Agglomération. »
Si nous lisons bien, Monsieur le Maire, suggérait hier ce qui offusque aujourd’hui son sens de la morale.
Nous ne jugerons pas, tout le monde a le droit de changer d’avis, car en l’occurrence ce n’est pas la morale qui a changé.
Comment serait-il concevable de faire appel à la morale sans y soumettre ses propres prises de positions ?
Quelle serait la valeur de l’un sans la mémoire des autres ?
Concernant encore la mémoire…, il nous paraît nécessaire de préciser que nous avons demandé au maire , à plusieurs reprises, de pouvoir participer aux diverses commissions de travail relatives aux dossiers importants auxquels la commune se trouve confrontée.
Si nous attendons toujours sa réponse, nous ne doutons plus, aujourd’hui, de son sens, puisque dans ce même article R. Monédero regrette de ne pas nous voir «faire des propositions sur les grands sujets » .
Alors chiche, Monsieur le Maire, on commence quand ? Et soyez rassurés, nous avons beaucoup d’idées car nous avons préparé soigneusement ces dossiers avant et après les élections.
Nous ne nous attarderons pas sur la dernière communication de la première adjointe, celle-ci, dans son style si particulier et, sous prétexte de «décoder » des propos pourtant clairs et intelligibles à tous, fait usage de mépris , d’intolérance et d’un humour qui ne fait rire personne, si ce n’est elle même …
Les écrits de sa première adjointe correspondent mal au vibrant appel au rassemblement de tous les viassois lancé par le maire lors de son installation, ils ne sont pas , non plus, cohérents avec sa demande , il est vrai , plus récente de morale en politique .
Il ne nous reste plus à espérer que ce genre de littérature ne soit pas le fidèle reflet de l’état d’esprit du groupe majoritaire .
Gérard MOURALIS
Ensemble Au Service DE VIAS