A l'eau y a t il quelqu'un .. au bout du fil de l'eau ..
Pour l'an 2015 de notre ère, l'UE fixe des critères très sévères pour l'obtention…
Pour l’an 2015 de notre ère, l’UE fixe des critères très sévères pour l’obtention du label de qualité des eaux de baignade.
Ce label sera décerné pour trois ans à partir de l’année prochaine et ne portera exclusivement que sur la qualité des eaux de baignade, alors que d’autres classements, tels que le Pavillon bleu, prennent également en compte la qualité globale de l’environnement d’une plage.
Pour anticiper, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a lancé un nouveau label. D’après l’association Surfrider, 10% des plages françaises ne tiendraient pas ces normes.
Une nouvelle certification a été lancée vendredi à Perros-Guirec dans les Côtes-d’Armor pour une meilleure qualité des eaux de baignade (tiens pourquoi pas à Vias ?) . Non contraignante, son objectif est de favoriser la mise en conformité des plages françaises avec une nouvelle directive européenne, qui remplace un texte vieux de 30 ans et qui sera applicable en 2015. “Si on mettait aujourd’hui en place les normes de 2015, on serait obligé de fermer des plages”, a expliqué la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet lors de la présentation du logo de certification. “En anticipant de sept ans sur les objectifs de 2015, on se donne les moyens de s’adapter”, a-t-elle plaidé. (Source Europe 1.fr)
Les seuils de tolérance de pollution bactériologique seront quatre fois plus sévères que les seuils actuels, ils passeront de 2000 bactéries à 500 par ml d’eau..
Les nouveaux classements des plages en quatre niveaux de qualité (excellente, bonne, suffisante, mauvaise) seront basés sur une évaluation sur 4 ans, et non plus sur une seule année. Les communes devront aussi établir un “profil de vulnérabilité” de leurs plages, en fonction du relief, des marées, mais aussi des sources potentielles de pollution: rivière, station d’épuration…
Compte tenu du retard accumulé dans ce domaine (comme dans beaucoup d’autres malheureusement !) de notre commune, il faudra mettre les « bouchées doubles » pour y arriver.
Maîtriser les sources potentielles de pollution à Vias est une priorité majeure car sa position en bout de chaîne des fluides du Libron, de la Mayre, du point zéro du Canal du Midi…. Nous font hériter des pollutions en amont bien au-delà des limites de la commune et de l’Agglo.
Il faut aussi ajouter à cela la masse des touristes qui décuplent le volume des eaux utilisées en consommation mais surtout en eaux usées.
C’est la gestion de ces dernières quant à leur traitement qui nous pose souci car il faut que Vias soit capable une bonne fois pour toutes de s’autogérer en la matière, il existe des solutions, le lagunage en est une (ça n’est pas la seule), quoiqu’en disent certains.
L’urgence est déjà derrière nous, la catastrophe écologique (et économique) est sur le bon chemin !
Qu’adviendra-t-il lorsque nos plages seront désertées en été ?