A PARTAGER - La vidéo choc de la pollution des mégots, véritable fléau pour la mer Méditerranée !
Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes…
Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. Et ce n'est pas cette vidéo qui dira le contraire.
La pollution des océans par les filtres des cigarettes est un désastre. Car si la lutte pour protéger les océans s'est concentrée – à juste titre- sur la pollution des sacs, ustensiles de cuisine et plus récemment des pailles en plastiques, la “menace numéro 1 demeure le mégot de cigarette, le polluant le plus néfaste aux océans”, insiste les spécialistes en la matière.
Non seulement les filtres de cigarettes sont légions, mais leur élimination n'est pas réglementée à l'échelle de la planète. En conséquence, une grande partie finit dans les mers et océans. Des scientifiques, universitaires, activistes écologiques et politiques se sont donc regroupés au sein de la Cigarette Butt Pollution Projet, une société à but non-lucratif qui tente de recentrer le combat pour s'attaquer à ce problème. Leur objectif : faire interdire les filtres à cigarettes aux États-Unis, et partout ailleurs dans le monde.
Un seul mégot peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau
Et pour cause, les filtres à cigarettes se dégradent très lentement – un à deux ans en moyenne. Et l'un de ses composants, l'acétate de cellulose, est un plastique qui met plus de dix ans à se décomposer. Selon la Cigarette Butt Pollution Projet, la majorité des 5 600 milliards de cigarettes fabriquées chaque année sont dotés de ces filtres, et les deux tiers finissent dans la nature. Si l'on ajoute à cela le fait qu'un seul mégot peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau, l'ampleur du désastre est évidente. Autre exemple glaçant, ces 32 dernières années, 32 millions de mégots ont été ramassés sur les plages du monde, en faisant le détritus le plus répandu.
En France, ce sont entre 30 et 40 milliards de mégots qui sont jetés chaque année – un millier par seconde environ – dont plus de 40% se retrouveraient dans la nature, rappelait le ministère de la Transition écologique en juin dernier. Si différentes solutions ont été évoquées, comme une “éco-contribution” visant les fabricants de cigarettes et servant à payer la dépollution et le ramassage, le besoin d'une prise de conscience collective est également nécessaire.
Ensemble, partageons cette information vitale pour notre planète !