AGDE 2020 : Quand le présent se conjugue à l’imparfait…
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AGDE 2020 : Quand le présent se conjugue à l’imparfait…
Quand le présent se conjugue à l’imparfait, le futur ne peut se décliner qu’au conditionnel…
En complément du show organisé au Palais des Congrès pour concélébrer 12 ans d’exercice et dévoiler les ambitions de notre maire pour 2014, 2020 et plus si affinités, 25 000 brochures ( autant que d’habitants, nourrissons compris ) d’une cinquantaine de pages sont distribuées sur la commune.
L’ouvrage est de qualité (papier glacé 150 g et 300 g) et le contenu est à la hauteur de l’enveloppe : belles images de synthèse ou pas, formules ronflantes et propositions mirobolantes.
Pourquoi donc faire la fine bouche ?
Parce que, encore une fois, monsieur d’Ettore nous prend pour des benêts : dans ce qui n’est qu’une déclinaison de sa future campagne électorale, il mélange allègrement anciennes réalisations, travaux en cours, et projets mirifiques dont la plupart (même au cas où il serait réélu) ne verront jamais le jour.
Pour le passé, je ne retiendrai que deux images (celle d’une rue rénovée du centre ville qui n’a eu l’aspect propre et net qu’on lui prête que le temps de la photo et celle d’un hôtel aussi vite squatté qu’il a été inauguré), un satisfecit (la construction d’un gouffre aussi aquatique que financier) et une contre vérité (l’auto financement de l’extension du golf).
Pour l’avenir, l’« ambition 2020 » de notre premier magistrat serait un catalogue à la Prévert si le fait de le comparer au poète n’était une atteinte à l’image de ce dernier.
Il y en a pour tous et pour tous les goûts : les amoureux du patrimoine et de la culture, les sportifs à cheval, à vélo ou en caddie, les jeunes et les moins jeunes, ceux qui descendent la gamme à l’école de musique et ceux qui la montent à l’hôtel, les protecteurs de la nature et les fêtards du samedi soir, les autochtones et les touristes…
Seul problème (mais en est-ce un pour notre ambitieux ?), rien n’est chiffré, rien n’est hiérarchisé, rien n’est priorisé : « à la louche », les seuls projets d’importance ( Maison des Savoirs, château Laurens, port fluvial, zones d’activité, cave coopérative, nouvelle bulle d’accueil et centre de congrès, nouveau musée, Malfato, les Verdisses…) , cela doit bien représenter 250 à 300 millions d’euros soit 12 à 15 ans des capacités d’investissements de la ville, nonobstant les travaux d’entretien courants et les opérations en cours…rendez-vous donc à l’horizon 2040.
Le temps d’une campagne de l’eau aura coulé sous la future ex-passerelle sur l’Hérault et, si l’on reconduit notre maire, la plupart de ses jolis projets iront rejoindre dans les cartons les croquis gentiment mais chèrement coloriés en rose de monsieur Jean Nouvel.
Au fait cette campagne publicitaire (bien sûr non incluse dans les frais de celui qui n’est pas encore candidat) avec comme participants, outre les techniciens municipaux, une société de conception, un imprimeur, des photographes et sept cabinets d’architectes, aura coûté combien au contribuable agathois ?
Poser la question, c’est ne pas compter recevoir de réponse….