AGDE - AGATHE - Assemblée générale
Ce samedi 5 août, les adhérents de l'association étaient invités à leur assemblée générale,…
Ce samedi 5 août, les adhérents de l'association étaient invités à leur assemblée générale, dans l’amphithéâtre de la Maison des Savoirs, loué pour la circonstance.
Nous avons démarré la matinée par un hommage à Jacques TREILLE, brutalement disparu le 1eer février 2017. Une plaque sera déposée, avec l'accord de la famille, sur la pierre tombale.
A partir de 10 heures, le compte rendu d'activités de 2016 a été présenté. Nous avons examiné ensemble :
le déménagement du siège au 38 rue Jean Roger, en étant étonnés de recevoir des services de la ville, ceux qui ont rédigé notre lettre d'expulsion, une demande de paiement de charges locatives !
Pour mémoire, ce local a été vendu 2.000 euros (une fortune).
2016 a été l'année de la validation du PLU, et du recours au Tribunal Administratif pour l'annulation de l'article autorisant la création de piscines enterrées dans le camping de la Tamarissière (notre référé en suspension a été rejeté, la demande de la ville en dommages pour procédure abusive également).
2016, c'est aussi l'obtention de l'agrément préfectoral pour l'environnement, qui confère à Agathé la qualité de Personne Publique Associée (important pour la révision du PLU). Ce dossier a été mené de main de maître par Pierre Antonmattéi.
Notre présence au Conseil Citoyen (collège associations) a été constante dans cette représentation imposée par la signature du contrat de ville.
C'est au mois de juillet 2016 que nous avons adressé notre première demande de rendez vous avec l’Établissement Public Foncier pour l'aménagement de Malfato ; Ce rendez vous, après bien des péripéties, a eu lieu le 13 juillet 2017 !
Nous avons également rencontré le nouveau sous préfet de Béziers, Christian Pouget (rien à voir avec notre trésorier), sans obtenir beaucoup de réponses.
En fin d'année, ce fut la concertation avec la SNCF pour la suppression du passage à niveau de la route de Bessan. Pour rappel, nous avons proposé d'amender le projet initial afin de prendre en compte les déplacements des personnes à mobilité réduite. Nous adresserons un courrier à SNCF Réseau pour savoir où en est le projet et son calendrier (fin des travaux prévue au plus tôt pour la fin 2020).
Le compte rendu d'activités pour 2016 a été approuvé à l'unanimité.
Le rapport financier a été projeté et commenté par notre trésorier, Jean Pierre POUGET. Il apparaît une perte légèrement supérieure à 1.000 € (1 285,74 € exactement). Nous avons profité de la subvention de 1.000 € obtenue grâce à la réserve parlementaire de Sébastien DENAJA.
Le rapport financier a été lui aussi approuvé à l'unanimité.
Pour la gouvernance de l'association, le bureau a proposé la candidature, au conseil d'administration, de Daniel BROUSSET. A l'unanimité, Daniel Brousset devient administrateur.
Bienvenue.
Après ces points de passage statutaires et obligatoires, nos avons abordé les questions d'actualité.
Premier sujet, la publicité illicite autour des ronds points et des grands axes de notre ville.
Projection des courriers adressés au maire et à la commissaire de police, de la réponse de la mairie et de celle de notre commissaire de police lors de notre rencontre. Force est de constater que ce sujet n'est pas leur tasse de thé et qu'en Agde, certains (mais pas tous) peuvent contrevenir au code de la Route et au Code de l'Environnement en toute impunité. Nous adressons un courrier au ministre de l'intérieur pour lui signaler la chose et savoir ce qu'il en pense.
Rencontre avec Charlotte NOUET, commissaire de police. Le rendez vous a eu lieu le mercredi 19 juillet au commissariat. Nous avons abordé beaucoup de sujets. Nous communiquerons le compte rendu dès qu'il aura été validé parles deux parties.
Fermeture de la partie « déchets verts » de la déchetterie de La Prunette. Beaucoup d'interrogations et d'interprétations au sujet de cette fermeture, et l'obligation d'aller à la déchetterie des 7 fonts. Ce n'est pas très heureux de faire traverser la ville aux habitués de La Prunette, à un moment où la circulation n'est pas la plus facile. Nous nous fendrons d'un courrier au SICTOM.
Réponse du SICTOM : fermeture définitive, l'emprise au sol n'est pas compatible avec la réalisation des ateliers techniques de la ville d'Agde. Les apports se feront à la déchetterie des 7 Fonts pour les particuliers et vers le quai de transfert d'Agde (ex Nicollin) pour les professionnels EXCLUSIVEMENT. Le retrait de compost se fera aux 7 Fonts pour les particuliers.
Malfato, le sujet qui fâche. Nous rappelons que le contrat avec l'EPF, signé en 2016, est prévu pour 5 ans. Cet EPF a une mission de portage, c'est à dire qu'il achètera les terrains et les rétrocédera, au prix d'achat, à un opérateur public (ville d'Agde ou agglo) ou à un ou des promoteurs (bonjour les plus-values) après appel d'offre. Le prix de ces terrains, situés dans une zone à aménager, seront déterminés par France Domaines, en fonction de leur état actuel et non de leur destination future. En cas de désaccord sur le prix, la ville peut faire une Déclaration d'Utilité Publique, qui permettra l'expropriation, toujours au prix fixé par les domaines bien sur. Un bureau d'études, aux dires de l'EPF, doit commencer ses travaux en septembre. L'EPF devra vérifier la conformité aux lois et règlements (la présence de logements sociaux entre autres) avant de commencer les acquisitions. L'intérêt pour les propriétaires de se rassembler, hors l'association dirigée par une conseillère municipale, comme cela a été fait pour l'aménagement des Cayrets. Nous allons nous rapprocher d'eux.
L'Hôtel du Viguier Trincaire. Situé en plein centre historique, rue de la Placette (Place Molière), ce bâtiment typique de notre patrimoine a été défiguré par des travaux qui n'ont rien à voir avec le permis de construire. La mairie, mise au courant, demande des pièces complémentaires qui faciliteraient la régularisation de ce qui a été fait. Nous ne voyons pas comment on peut régulariser ce qui est interdit. Mais c'est pour un promoteur……A l'heure où la ville prétend défendre le centre ville (contrat de ville + projet NPNRU) on est en droit de se poser des questions : Nous avons alerté bien entendu l'architecte des Bâtiments de France, à qui nous avons remis un dossier. Affaire à suivre.
L'aménagement du centre historique. Des projets sont à l'étude, tant en raison du contrat de ville que du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Pêle-mêle (projet NPNRU), réhabilitation de 5 îlots (rue de l'Amour, Perben, St Vénuste, Notre Dame lesHalles et Brescou route de Sète). Aménagement de la promenade, aménagement des quais entre la Calade et la rue Chassefière dans un premier temps, aménagement de l'asile Victor Lachaud. Nous verrons bien quels projets trouveront preneurs auprès des signataires du contrat de ville et du projet NPNRU. Pour ce dernier, la date limite du dépôt des dossiers est fixée au 30 juin 2018. Notons qu'au moment de la signature du projet NPNRU, le préfet n'a fait aucune promesse particulière. Par contre, à Béziers et dans le même cadre, il a dit vouloir ne pas attendre la date butoir et accorder des avances sur deux projets. Il n'y en aura pas pour tout le monde….
La révision du PLU. Annoncée en conseil municipal le 28 février pour soit disant intégrer de nouveaux outils, on se rend compte aujourd'hui qu'il s'agit en fait de toute une batterie de modifications qui touchent le plan de zonage et surtout la création ou la modification d'OAP (Orientations d'Aménagement et de Programmation). Peut être que la modification de l'OAP de l'entrée du Cap aura comme conséquences l'augmentation du nombre de bâtiments et de leur emprise. Nous sommes très éloignés des raisons invoquées le 28 février. Nous alerterons le préfet et la DDTM pour avoir leur avis.
D'autres questions ont été évoquées : prolongement du front de mer du Grau jusqu'à St Vincent, fréquence du ramassage des ordures ménagères , etc.
Les 68 adhérents présents et représentés se sont séparés à midi, après deux heurs d’échanges fournis.
Merci à eux et rendez vous à l'année prochaine. D'ici là, nous aurons quelques explications à donner, par voie de presse ou via notre lettre trimestrielle.