Droit

AGDE - Christophe EUZET à la rencontre des Agathois le 24 octobre 2018

Christophe EUZET vient le 24 octobre à la rencontre des Agathois à 18 h…

Christophe EUZET vient le 24 octobre à la rencontre des Agathois à 18 h 30

au Restaurant le Poivre Rouge à Agde (A côté d'Intermarché).

 

Christophe Euzet… au contact !

Christophe Euzet, après Sète le 5 octobre, avant Béziers le 15 novembre et Pézenas le 19, vous revenez à la rencontre des agathois mercredi prochain. Cette rencontre est-elle liée à la rentrée politique et au remaniement ministériel ?

Oui et non. Non, car elle n’a rien à voir avec le remaniement ministériel. La recomposition du gouvernement vient d’être annoncée: elle est cohérente, équilibrée et orientée vers l’action dynamique entreprise voilà dix-huit mois. Il n’y a pas lieu de la commenter davantage. Il n’est en effet aucunement nécessaire de disséquer un « casting » dont l’unique raison d’être est de se mettre au service de l’action collective. En revanche, cette nouvelle rencontre avec les agathois est indirectement liée à la rentrée politique, oui.

Mais encore ?

J’ai pris une quinzaine de jours de congés cet été et j’ai profité de cette période pour préparer, avec toute mon équipe, une rentrée très chargée : j’ai depuis lors remis le rapport sur la mission d’information qui m’avait été confiée par la commission des lois sur la réduction du nombre de parlementaires et l’introduction de la proportionnelle. J’ai été appelé à intervenir sur la réforme institutionnelle dans un colloque international au sujet du principe de différenciation que notre majorité prévoit d’introduire dans la constitution. J’ai ensuite été sollicité pour évoquer la question des enjeux européens dans le cadre militant. Une association locale très bien implantée sur l’agglomération sétoise m’a demandé d’exposer une vision du développement durable susceptible d’être projetée sur le littoral et le bassin de Thau. La réunion annuelle de l’Association « droit de mourir dans la dignité » m’a enfin associé à ses travaux au Corum de Montpellier pour y présenter la position du gouvernement en matière de fin de vie.

Cela fait beaucoup de choses sur des domaines très variés, en effet. Mais quel rapport avec ces réunions publiques qui s’enchainent?

Toutes ces rencontres sur ces sujets divers ont été pour moi des occasions multiples de faire un constat assez clair sur le climat de la rentrée : pris individuellement, nos interlocuteurs se disent plutôt satisfaits de l’action que nous menons. La plupart conviennent du fait que les réformes auxquelles nous procédons étaient nécessaires et qu’elles seront probablement bénéfiques au pays et à nos concitoyens ; qu’il leur faut un peu de temps pour être vraiment mesurées à leur juste valeur ; qu’elles finiront par payer. Et, paradoxalement, une atmosphère passablement dubitative flotte sur le moral national. Je viens donc à la rencontre de nos concitoyens, partout où c’est possible, pour les rassurer. Pour leur dire qu’ils ont fait le bon choix il y a dix-huit mois et que nous sommes à pied d’œuvre pour que les choses s’améliorent. Je viens dire aux habitants de la circonscription que leurs préoccupations sont entendues, que nous travaillons pour eux (pour qui d’autre le ferions-nous d’ailleurs ?) et que nous le faisons de notre mieux : avec humilité mais détermination et acharnement.

Certains parlent quand même d’un désenchantement… que leur répondez-vous ?

Je leur dis de ne pas oublier que les oppositions font feu de tout bois pour décrier notre action et qu’il en va ainsi de la vie démocratique. Mais je leur dis aussi que beaucoup jouent aux apprentis sorciers en diabolisant quotidiennement notre action (notamment devant les chaines d’information en continu) et en restant trop souvent sur le terrain de sa caricature ; que ces commentateurs critiques n’ont en réalité aucune alternative à proposer ; que nous faisons actuellement ce qu’ils n’ont fait, ni les uns ni les autres, lorsqu’ils étaient au pouvoir et que le repli que propose le Rassemblement

National n’a aucune consistance et aucun avenir : qu’il s’agit d’un aller simple dans le mur et que cela n’a rien d’un jeu : se jeter contre un mur contre quand on est mécontent n’atténue en rien la souffrance. On lui rajoute seulement de la douleur…

Mais je leur dis surtout de garder confiance : de ne pas croire que l’on construit contre les retraités, contre les pauvres, contre les collectivités locales et les territoires ruraux, contre la santé et le service public, comme on le dit à l’envi sans en mesurer les conséquences dévastatrices ! Car nous travaillons tout au contraire à la survie des retraites ; à la lutte contre la pauvreté ; à la redynamisation des collectivités territoriales ; à la cohésion des territoires ruraux et à l’amélioration du système de santé dans ces mêmes territoires, ainsi qu’au maintien de services publics modernes et performants en leur sein, même lorsque ce maintien suppose des restructurations. Je leurs dis encore que la cohésion sociale du pays et l’avenir du principe de laïcité font partie de nos préoccupations et que nous les travaillons pour les consolider. Je leur dis aussi que nous avons décidé, grâce à leur suffrage, d’être responsables et de ne dépenser que l’argent que nous avons ; qu’il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de dire qu’on ne peut partager la richesse que lorsqu’elle a été créée en amont !

Je leur dis enfin de regarder avec attention une carte du monde et d’y voir ce que représente notre beau pays : un confetti, magnifique et prestigieux certes, mais un confetti fragile face aux monstres chinois, américain, russe ou aux pétromonarchies du golfe qui s’organisent les uns et les autres, en s’affranchissant de plus en plus facilement de la contrainte démocratique. Je leur dis donc de croire en la puissance et en l’avenir de l’Europe. Car elle est notre avenir. Même si des aménagements sont à prévoir dans son organisation, même si ses objectifs ont vocation à évoluer, même si nous sommes tenus de la réformer en profondeur pour lui donner un souffle nouveau, nous ne pouvons pas nous passer de ce levier qui est sans aucun doute l’atout majeur de notre devenir.

Vous avez décidément beaucoup de choses à leur dire… vous restera-t-il du temps pour les écouter ?

Oui, bien sûr ! Vous avez compris que j’ai déjà livré ici l’essentiel du message que je tiens à leur faire passer. Une fois ce rapide bilan dressé, je me mettrai à l’écoute des besoins, bien sûr, mais aussi des remarques et des propositions, nombreuses, qu’ils ont sans aucun doute à me faire : les marcheurs et les sympathisants sont nombreux sur le littoral agathois et sur l’arrière-pays du Val d’Hérault. Leur dynamisme et leur force de proposition ne se sont jamais démentis depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Je leur donne rendez-vous, ainsi qu’à tous ceux qui s’interrogent, pour un moment d’échange constructif .

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