AGDE - COMMEMORATION du 5 DECEMBRE - Hommage aux morts pour la France de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie
Hommage aux morts pour la France de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et…
Hommage aux morts pour la France de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie
Le 5 décembre est une date qui vient chaque année saluer la mémoire des quelque 25 000 Français et Françaises, tués dans l’accomplissement de leur service, de leur devoir d’Etat ou de citoyen lors des conflits d’Afrique du Nord. En effet, cette date symbolise désormais le jour où la France entière se souvient de ceux qui, de 1952 à 1962 et même au-delà, versèrent leur sang pour défendre les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité de notre République.
En ce jour solennel, c’est au cimetière d’Agde que se sont réunis de nombreux élus de la Ville, au premier rang desquels le Député-Maire d’Agde et Sébastien Frey, Premier Adjoint et Conseiller Général de l’Hérault, les représentants du monde patriotique dont Robert Craba, Président de l’Amicale des Français d’Afrique du Nord, Pierre Connan, représentant l’Union Nationale des Combattants et Paul Alric, Président des Anciens Combattants, ainsi que les corps constitués et les porte-drapeaux.
La cérémonie a débuté par un dépôt de gerbes au pied de la stèle dédiée aux conflits d’Afrique du Nord, située du côté du cimetière neuf, avant que le cortège ne se rende au Monument aux Morts pour y déposer d’autres gerbes puis rendre les honneurs.
Prenant le premier la parole, Robert Craba a incité l’assistance à garder à l’esprit “les attentats et les sauvageries opérés envers les Pieds Noirs, ces civils français qui défendaient leur terre. N’oublions pas les Harkis, n’oublions pas les appelés du contingent et les militaires engagés. (…) Nous voulons leur dire à tous notre respect et notre reconnaissance”.
Paul Alric a ensuite lu le message de l’Union Fédérale à laMémoire des Victimes de Guerre d’Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie qui évoquait, outre le nécessaire souvenir, l’hommageaux morts, mais aussi les conséquences directes de cette guerre : “nous n’oublions pas non plus les blessés, les civils et Harkis massacrés ainsi que tous ceux qui disparurent dans cette cruelle épreuve qui provoqua larmes et souffrances chez toutes celles et tous ceux qui durent abandonner leur terre natale”.
Même hommage dans les propos de Pierre CONNAN qui devait ensuite rappeler quelques chiffres, lesquels sont venus donner davantage de réalité à ce conflit. “De 1952 à 1962, plus de 24 000 hommes et femmes, militaires de carrière, appelés, rappelés, fonctionnaires civils et de police, mais aussi Harkis, moghasnis, infirmières, ambulancières et auxiliaires féminines sont tombés au champ d’honneur. A ce chiffre, il faut ajouter plus de 500 militaires morts sur le sol algérien après le cessez-le-feu ainsi que les civils, les anciens Harkis, leurs femmes et leurs enfants, qui furent assassinés après l’indépendance. A tous, nous devons une reconnaissance éternelle”.