Agde - D'Ettore se fait une entorse… au règlement !
Gilles d'Ettore va finir par se faire mal. Encore une entorse au règlement intérieur…
Gilles d’Ettore va finir par se faire mal. Encore une entorse au règlement intérieur lors du dernier conseil municipal.
Cette fois, il a introduit, à l’ordre du jour, une question de dernière minute (et semble-t-il de la dernière importance) sur le Capiscol. On peut vraiment parler de dernière minute puisque la question a été proposée à l’entrée de la séance et non un jour franc avant le conseil municipal, comme la loi l’impose.
On dirait que notre bon maire veut éviter que ses opposants puissent prendre connaissance des questions en temps et heure. Comme s’il redoutait ce que ces derniers pourraient y trouver.
Mais qu’est-ce qui peut bien perturber notre maire comme ça ? Sans doute pas la baisse des impôts qui est tellement ténue qu’il faut chausser de lourdes lunettes de myope pour y trouver matière à se réjouir, sans doute pas la satisfaction de belles et utiles réalisations pour les Agathois qui attendent, inquiets, la fin du feuilleton intitulé « Le centre aquatique et l’intérêt communautaire » ?
Non concitoyens ont bien matière à s’inquiéter car enfin le complexe aquatique promis coûterait la bagatelle de huit millions d’euros dont cinquante pour cent (soit quatre millions d’euros) à la charge des seuls contribuables agathois. On aurait rien perdu pour attendre. Même si l’adjoint aux finances ne cesse de ânonner que les Agathois ne sentiront rien passer. Une anesthésie locale est peut-être prévue…
Alors quoi, qu’est ce qui le rend si fébrile, notre maire ? Peut-être le printemps des étudiants et des lycéens qui manifestent quotidiennement contre ses amis politiques actuellement au gouvernement!
En attendant que les viticulteurs, à leur tour, fassent entendre leur désespoir face à la destruction annoncée de leur outil de travail et de notre territoire de vie.
Ce n’est pas les 3800 € d’allégement d’impôt sur le foncier non-bati aussi dérisoire que médiatique qui viendront démontrer un intérêt réel pour cette corporation.
En attendant une nouvelle entorse, M. D’Ettore pourrait méditer cette phrase de Jean-Jacques Rousseau : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir ». C’est issu du Contrat social, écrit en 1762.
Une belle leçon toujours d’actualité pour ceux qui oublient les règlements.
Michel Mur, Conseiller municipal
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap : https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=162