Agde - Le suffrage universel a choisi un résultat équilibré et satisfaisant ... pour tout le monde !
Finalement, chaque composante politique sera en mesure de trouver motifs à satisfaction dans le…
Finalement, chaque composante politique sera en mesure de trouver motifs à satisfaction dans le résultat de dimanche soir :
Le Député sortant François LIBERTI a de quoi être fier de son score exceptionnel à comparer aux 4,5% de Marie Georges BUFFET obtenus aux présidentielles dans cette circonscription. Il est vrai que le charisme du personnage, son profond ancrage autour du bassin de Thau, ajoutés à ses indéniables qualités humaines lui ont permis de faire jeu égal avec le candidat UMP sur Sète et même de l’emporter dans le 2éme canton de Sète où il est le conseiller général.
Certes, il est battu mais ceux qui voyaient le camarade LIBERTI enterré six pieds sous terre, en sous estimant sa formidable capacité de rassemblement, en sont aujourd’hui pour leur frais.
Aujourd’hui, il ne fait nul doute que même à terre, la « bête politique » n’est pas morte. Malgré la zone de turbulence traversée par son parti, il n’est pas marin à craindre les tempêtes et il saura rapidement remonter sur la « tintaine » pour affronter, toujours avec conviction et sincérité, les prochaines échéances électorales « sans baisser pavois » comme il aime à le répéter. On lui fait confiance pour cela.
Du coté de l’UMP, la satisfaction est encore plus grande : Gilles d’ETTORE est évidemment le grand vainqueur de ce scrutin Outre son élection qui est historique pour un Agathois (Régis PASSERIEUX en sait quelque chose), elle est acquise avec audace et dynamisme face à un mammouth du parti communiste connu pour sa pugnacité et sa popularité sans faille.
Le Député d’ETTORE a certes su surfer sur une vague bleue mais elle s’est révélée insuffisante sur la 2eme et la 5eme circonscription de l’Hérault où les députés de gauche VEZINHET et MESQUIDA ont fait mordre la poussière aux candidats UMP malgré le score de Nicolas SARKOZY sur ces circonscriptions. C’est donc bien les qualités humaines et le savoir faire de Gilles d’ETTORE qui, avec le précieux soutien de François COMMEINHES, lui ont permis de faire la différence et de réussir à être le seul nouvel élu en Languedoc-Roussillon.
A seulement 39 ans, il fait une entrée fulgurante au Palais Bourbon après seulement 6 ans de vie politique. Il est de plus conforté sur sa propre commune où ceux qui le connaissent le mieux lui ont accordé plus de 50 % des suffrages dés le 1er tour pour finir à plus de 60 % dimanche soir.
A un peu moins d’un an des élections municipales, c’est un sondage grandeur nature qui chacun sera observer avec attention.
Depuis 2001, Gilles d’ETTORE ne cesse d’ailleurs d’améliorer sa popularité, étant élu puis réélu avec une marge toujours plus importante. Représentant de la majorité présidentielle, il incarne avec panache le renouvellement de la vie politique tant sollicité par les électeurs.
Il semble donc idéalement parti pour s’inscrire dans la durée sur la scène politique agathoise, d’autant plus qu’il sait maintenant pouvoir compter sur les membres du nouveau centre qui lui ont apportés leur soutien et qui ont globalement été suivis par les 2/3 de l’électorat de François BAYROU, après la scission de l’UDF.
Mais, à y regarder de plus prêt, l’opposition municipale a de quoi aussi trouver motifs à satisfaction dans le résultat des urnes. Malgré l’absence remarquée du leader local du PS, la capacité de rassemblement des forces de gauche a été sans faille entre les 2 tours, passant de 37,5 % avec Ségolène ROYAL à presque 40 % aux législatives.
Le gros travail du rassembleur et très populaire Michel MUR y est certainement pour quelque chose.
Du coté de l’opposition version MODEM, on est également rassuré. En obtenant presque 5%, les partisans locaux du MODEM ont constitué un socle, certes mince mais sûr car constitué de fidèles aux idées centristes indépendantes.
A la lecture des résultats, on peut raisonnablement penser que la grande majorité de ces électeurs dont les leaders locaux sont ouvertement en désaccord avec la politique de Gilles d’ETTORE, ont en toute logique rejoint le « rassemblement exceptionnel des forces progressistes », comme le nomme le candidat communiste, pour faire barrage au candidat UMP. Est-ce les prémisses d’une nouvelle force alternative ?
Du coté du parti agathois, on se félicite que Gilles d’ETTORE n’est pas réédité son exploit du 1er tour où avec 4000 votants de moins qu’aux présidentielles, il arrivait malgré tout à faire plus de voix que Nicolas SARKOZY….invraisemblable à en croire Didier DENESTEBE qui s’était juré de quitter la scène politique si pareil exploit était renouvelé au soir du 2nd tour !
Au niveau national, on observe la même satisfaction dans chaque camp. A droite, on souligne que c’est la première fois en 25 ans qu’une majorité est reconduite tandis qu’à gauche, on est satisfait d’avoir réussi à contrer la vague bleue en obtenant même 41 sièges supplémentaires.
Finalement, c’est bien la démocratie qui sort victorieuse de ce scrutin car pour fonctionner, tout pouvoir a besoin d’un contre pouvoir.
Au niveau local, les conseils municipaux n’auraient plus eu la même saveur sans les interventions du passionné Didier DENESTEBE et au niveau national, une assemblée nationale composé de 75 % ou 80 % de députés UMP n’aurait pas vraiment reflété la pluralité du paysage politique français.
Le peuple s’étant exprimé, il est maintenant temps pour chacun de jouer son rôle pleinement, dans la majorité comme dans l’opposition, pour le plus grand bien de l’intérêt général.