AGDE - Régis PASSERIEUX, candidat «DES POISSONS ROSES» ne nagera pas dans le bocal des primaires socialistes
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Vous pouvez retrouver dans la rubrique ” La presse en parle “ d'HERAULT TRIBUNE les évènements et les actualités concernant la vie locale ou régionale relayés par les médias locaux ou nationaux.
Le journal LACROIX a consacré, ce vendredi 16 décembre 2016 ,un article sur l'ancien maire d'Agde, Régis PASSERIEUX, candidat du courant “LES POISSONS ROSES” au primaires socialistes. Ce dernier a été refusé, faute de ne pas avoir réuni le nombre de parrainages nécessaires.
Les Poissons roses n’ont « plus de place » au PS. C’est ce qu’on conclut dans les rangs du courant chrétien de gauche, après que leur candidat, Régis Passerieux, n’a pas pu réunir les parrainages nécessaires.
Les Poissons roses ne porteront finalement pas de candidature à la primaire « citoyenne » organisée par le Parti socialiste. Leur candidat, Régis Passerieux, ancien cadre du PS et ancien maire d’Agde (Hérault), n’a pas réuni les parrainages nécessaires avant la date limite de dépôt des candidatures, jeudi 15 décembre.
La candidature de Régis Passerieux, pourtant, « n’était pas une candidature anecdotique », regrette Philippe de Roux, le porte-parole du courant chrétien. « Au PS depuis quarante ans, il y a exercé de hautes responsabilités et est tout à fait légitime », ajoute-t-il.
Dans un communiqué diffusé jeudi, les Poissons roses assurent d’ailleurs que sa candidature « a reçu le plus souvent un accueil personnel favorable » lors des rencontres avec les parlementaires. « Retisser les liens partout, fonder une nouvelle économie du partage et de la connaissance, poser des limites à la démesure des désirs des consommateurs, notre message n’a pas laissé indifférent », assure le même texte.
« Plus de place au PS »
Pourquoi alors, le candidat personnaliste n’a-t-il pu récolter les 20 parrainages de parlementaires de la majorité nécessaires à sa candidature ? Philippe de Roux l’assure, il y a eu un « barrage total » orchestré par le parti. La direction du PS n’aurait pas donné à la candidature de Régis Passerieux l’aval officieux qui aurait « autorisé » des parlementaires à le soutenir.
« Nous n’avons plus de place au PS, il faut le dire. Notre vision spirituelle et personnaliste est rejetée par la direction du PS », déplore-t-il, soulignant que les Poissons roses n’ont même pas été reçus par le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Le « signe fort » d’une « grosse coupure » avec la direction du PS, poursuit le porte-parole, d’autant plus que « Régis Passerieux connaît très bien Cambadélis ».
« Cette fermeture est suicidaire pour la gauche »
Pour Philippe de Roux, « cette fermeture est suicidaire pour la gauche ». « Nous représentons beaucoup de monde, en particulier dans tous les réseaux de l’action sociale, prévient le porte-parole. Mais aussi un pont avec les musulmans qui ont déserté le PS, principalement en raison des options sociétales. »
« Une grande recomposition est inévitable à gauche », veut croire le porte-parole des Poissons roses après ce désaveu. En attendant, le mouvement prépare un appel sous le titre « La gauche que nous aimons », pour fédérer diverses personnalités partageant l’idée que la gauche doit « se préoccuper à nouveau de justice sociale, et arrêter les expérimentations sociétales ».
« La démarche personnaliste, que nous incarnons avec d’autres, rassemble ceux qui refusent une vision purement matérialiste de l’existence », explique également le communiqué du mouvement. Un appel en vue d’une candidature indépendante ? « On se laisse toutes les possibilités », répond Philippe de Roux.
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