AGDE - SETE - Nouveau mouvement de colère de policiers, en arrêt maladie
Une cinquantaine de policiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) et de Police secours de…
Une cinquantaine de policiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) et de Police secours de Sète et Agde (Hérault) sont mercredi en arrêt de travail pour “burn-out” ou “dépression”, un mouvement collectif pour protester contre leurs rythmes de travail, selon le syndicat SGP Police-FO.
Ce mouvement, qui a débuté mardi après-midi à Sète, affecte la grande majorité des effectifs de terrain du commissariat de Sète-Frontignan – soit une trentaine de fonctionnaires et également 21 fonctionnaires de Police secours Agde depuis mercredi, selon Bruno Bartocetti, responsable régional du syndicat. Il pourrait s'étendre dans les prochains jours, a-t-il indiqué à l'AFP.
Il y a une quinzaine de jours, 150 policiers héraultais avaient saisi médecine du travail et psychologues, a-t-il ajouté.
“Après le rejet total par la direction centrale de l'aménagement d'horaires que nous avions préconisé pour permettre aux policiers de mieux concilier vie professionnelle et familiale, nous ne sommes pas surpris par ce mouvement qui est amené à s'étendre”, assure le responsable syndical.
Ce dernier explique qu'actuellement les policiers ne disposent que d'un week-end complet libre sur six alors que l'aménagement proposé à la hiérarchie aurait permis de bénéficier d'un week-end sur deux, notamment en allongeant les heures de travail quotidiennes.
“Aujourd'hui par ce +burn-out collectif+, les policiers expriment une colère et essaient de se faire entendre”, souligne Bruno Bartocetti. “La coupe est pleine, il y a un échec et il est du côté des représentants de l'administration et non des policiers”.
Des effectifs montpelliérains ont été dépêchés à Sète. De sources concordantes, le mouvement pourrait s'étendre à d'autres villes dans les prochains jours.