Agde - Une Question d'appréciation par Gérald Almira - Agde Autrement
Monsieur Louis Bentajou, conseiller municipal s'est déclaré choqué, et il en a parfaitement le…
Monsieur Louis Bentajou, conseiller municipal s’est déclaré choqué, et il en a parfaitement le droit, à la lecture d’un jugement de valeur porté par Monsieur Stéphane Ravaille. La remarque de ce conseiller municipal concernait, entre autres, la valeur vénale de l’ensemble foncier et immobilier d’HYPER U, avant le déménagement de ce grand magasin.
La valeur de 10 millions de francs retenue, paraissait à Monsieur Bentajou mériter un jugement plus sévère que le terme de « à bas prix ». Soit !
Il faut dire que la déplacement de ce centre commercial,donc de sa modernisation et le montant financier du rachat envisagé par la Ville de l’ensemble libéré, avaient été négociés par la municipalité de Régis Passerieux. Ceci explique cela.
Outre le fait que cette remarque, tout à fait secondaire, ne fait pas avancer le débat sur les choix en terme de modernisation et d’enrichissement en opportunités foncières pour la Ville, qui ont été ceux de la municipalité précédente.
Il aurait mieux fallu, me semble- t-il, s’intéresser à la valeur actuelle d’un tel ensemble, si cette acquisition avait été effectuée par la Ville en son temps.
Tout y était, même les places de parking en grand nombre.
Il est incontestable que compte tenu de la situation géographique de ces 23.600 m2 de foncier et des 11.475 m2 de bâtis, la commune aurait pu réaliser une confortable plus-value, si elle avait décidé de revendre ce bien.
Ou mieux encore, l’utilité pour les agathois de disposer d’une salle polyvalente et de halls d’expositions qui auraient pu y être hébergés, n’est pas à démontrer.
On peut, en toute objectivité et à titre de comparaison, apprécier d’un coté les 2 hectares 36 et les 11.475 m2 de bâtiments, pour un coût de 10 millions de francs de ce projet malheureusement abandonné, et d’un autre coté les 1.750.000 €, soit 11,480 millions de francs pour une salle d’environ 1.200 m2 au premier étage d’un bâtiment d’habitation, situé dans une zone inondable, sans parking ni voie d’accès majeure, choix de l’actuelle majorité.
Mais ce n’est, bien entendu, qu’une question d’appréciation, n’est ce pas ?
Pour Agde Autrement, Gérald Almira