Droit

AGDE - UNE SOIREE AU CSU SUR DIRECT 8 par Henri CALVET

  Le soir du 3 novembre chacun pouvait voir pour la première fois l’intérieur…

 

Le soir du 3 novembre chacun pouvait voir pour la première fois l’intérieur du CSU (Centre Superviseur Urbain) sur le petit écran au cours d’un reportage au parfum sulfureux qui ne pouvait en aucun cas revaloriser l’image de notre Cap d’Agde.

Il faut se rendre compte que ce CSU est le centre de convergence de toutes les informations sécuritaires de notre commune sous le contrôle du premier magistrat de la ville en l’absence de tout adjoint délégué à la sécurité.

L’émission « A chacun son histoire » (à revoir sur internet) relatait les doubles vies d’une jeune écrivain et actrice X, d’une étudiante le jour et stripteaseuse la nuit et d’un de nos agents du CSU baptisé « policier-municipal- photographe-de-charme » par la commentatrice.

Ma première réaction était d’effroi en constatant que le cœur de notre système de sécurité, jusque là gardé secret, était dévoilé sur la place publique et à la sagacité de tous les malfrats ;

Mais comment Direct 8 a-t-il eu l’autorisation de pénétrer dans le site caméra au poing ? A l’époque où j’étais adjoint délégué à la sécurité personne ne pouvait franchir le sas sans une autorisation préalable délivrée par moi-même ou le maire. Au cours du reportage il était visible de voir les dix huit écrans et de constater que des caméras étaient en panne, les images des autres n’étant même pas floutées. Le photographe de charme ne se privant pas de faire remarquer sa position policière et ses connaissances des lieux « tranquilles » pour faire des photos d’une jeune blonde dans le plus simple appareil. Au cas où les intempéries auraient gêné les prises de vue tout le monde pouvait reconnaître les locaux de l’ancien laboratoire Capelier situés en bas de l’avenue du Général de Gaulle et devenu propriété de la ville d’Agde.

Au-delà de l’occupation des biens publics à des fins personnelles on peut se poser la question de l’utilisation des heures de travail au profit de son hobby. Je peux m’interroger sur l’efficacité de cet agent, qui n’est pas un sac à sommeil dit-il, et qui après quatre heures de repos et douze d’activités photographiques effrénées sur les rochers des deux frères conserve toute son attention pendant son temps de travail un œil fixé sur les dix huit écrans et l’autre arrangeant les photos sur son ordinateur personnel dans le CSU.

Tous ça sans compter les coups de téléphone, certes importants devant la caméra de Direct 8, mais aussi les prises de rendez-vous avec des collègues en armes et tenue de travail qu’elles quitteront pour des prises de vues très habillées pour une fois.

Devant cette désorganisation, les vraies questions que je me pose : qui gère cet outil névralgique ? Qui donne des autorisations non conformes à la destination du CSU ? Qu’est-ce que cette émission apporte à l’image de notre station ?

Monsieur le maire, premier magistrat de la ville, responsable de notre sécurité, votre rôle n’est pas de vous pavaner devant une caméra au bord de l’Hérault en crue, si vous voulez tout gérer vous- même, prouvez-le, à chacun son histoire, écrivez la vôtre.

Des Agathois pour leur ville Henri CALVET

Voir le reportage sur DIRECT 8 en cliquant sur le lien ci dessous

http://www.direct8.fr/video/nwzky/

 

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