Droit

BASSIN DE THAU - Intercommunalité : Mise au point du député Sébastien DENAJA

J’ai découvert avec étonnement les propos particulièrement virulents et inhabituellement grossiers du sénateur-maire-président concernant…

J’ai découvert avec étonnement les propos particulièrement virulents et inhabituellement grossiers du sénateur-maire-président concernant l’évolution de l’intercommunalité autour du bassin de Thau.

L’enjeu mérite pourtant mieux que ces vieilles ficelles de la vieille politique politicienne.

Je préfère élever le niveau du débat et laisser au sénateur-maire-président le plaisir solitaire de nourrir à mon égard les fantasmes qu’il souhaite.

L’intérêt général du territoire ne se confond heureusement pas avec les intérêts particuliers du sénateur-maire-président et de son entourage, dont on peine à comprendre l’étrange fébrilité quand on prend le temps de ramener le débat au sérieux qui s’impose.

Ce qui compte, c’est la place et l’avenir du bassin de Thau, entre Béziers et Montpellier, au sein de la nouvelle grande région.

Mes positions sont cohérentes, transparentes et constantes.
L’unité du Bassin de Thau est une évidence reconnue par tous. Le seul débat porte aujourd’hui en fait sur le choix de la date de ce « mariage d’amour ».

La loi, que le sénateur –maire-président semble méconnaitre (les affres de l’ultra cumul des mandats sans doute) offre une « fenêtre de tir » jusqu’au 31 décembre 2016 . Après, il sera trop tard. De plus, les députés et les sénateurs ont prévu qu’à partir de la création des nouvelles intercommunalités, elles bénéficient d’un délai de deux ans pour, sereinement, harmoniser les compétences. Selon le schéma proposé légitimement par l’autorité préfectorale, la nouvelle agglomération du bassin de Thau serait donc juridiquement créée le 1er janvier 2017, mais effectivement opérationnelle le 1er janvier 2019. Un tel délai permettrait donc de lever tous les obstacles techniques artificiellement dressés par le sénateur- maire-président.

J’invite donc le maire de Sète à demander au sénateur de lui relire la loi. Cela devrait suffire à rassurer le président de l’agglomération.

La question qui se pose est très simple : l’union des intercommunalités du bassin de Thau doit-elle intervenir le 1er janvier 2019 ou le 1er janvier 2020, à trois mois des prochaines élections municipales ?

Les 18% de chômeurs et acteurs économiques de notre territoire ont, comme moi, la réponse : il faut saisir cette chance dès maintenant.

A moins que le sénateur-maire-président ne préfère renvoyer ce projet d’intérêt général aux calendes grecques, en espérant réaliser son véritable souhait : une fusion à trois avec l’agglomération Hérault- Méditerranée comme il l’avait initialement demandé ?

Qu'en pensez-vous ?

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