Droit

BESSAN - Ces supérettes qui veulent travailler tous les jours .. par Marcel Dicks

Dans l'Hérault, les patrons de supérettes, dont la surface de vente dépasse 300 m2,…

Dans l'Hérault, les patrons de supérettes, dont la surface de vente dépasse 300 m2, ne sont pas très contents. Ils dénoncent un arrêté préfectoral qui les empêche d'ouvrir à leur convenance le dimanche matin.
Unique possibilité qui leur est offerte : l'ouverture de quatre semaines, dimanches inclus, du 15 juillet au 15 août pour les magasins de moins de 1 000 m2.

Près de vingt patrons de supérettes, dont les commerces sont visés par cet arrêté, se sont donc regroupés, en créant l'ADPSP, l'Association de défense des petits supermarchés de proximité du commerce indépendant. Depuis, ils tentent donc d'infléchir la décision que la préfecture avait prise, après avoir pris soin de signer un accord avec organisations patronales et syndicales.

Pour les services de l'État, il s'agissait en effet de protéger le commerce de proximité de la concurrence de la grande distribution.

Aux yeux de l'ADPSP, c'est là que le bât blesse.

« Nous, patrons de supérettes, nous sommes des petits commerçants indépendants. Nous n'avons rien à voir avec les grandes surfaces », clame toujours Alain Lejeune, son président. « C'est notre propre argent que nous mettons dans nos commerces. Nos entreprises sont familiales et nous sommes caution sur nos biens personnels », ajoute Bernard Enjolric, le vice-président.
D'après eux, cet arrêté « a eu l'effet inverse du but recherché » … Et d'affirmer qu'en ce qui les concerne, les clients qui étaient habitués à s'arrêter le dimanche matin dans leurs magasins font désormais la totalité de leurs courses le samedi dans les hypers.
« Depuis cet arrêté, nos supérettes ont perdu, en moyenne, 20 % de leur chiffre d'affaires », estime Bernard Enjolric.

L'ADPSP revendique 200 emplois pour un chiffre d'affaires de 40 M€. Depuis, le Medef a décidé de rejoindre son combat. En novembre, quand l'arrêté préfectoral a été reconduit, le syndicat patronal s'est donc fendu d'un communiqué dénonçant « un coup de force du préfet », estimant que la loi autorise pourtant les supérettes de proximité « à ouvrir le dimanche matin ».

Déja hier j'ai réagi a un articledu quotidien régional et je ne peux pas m'empêcher encore une fois d ouvrir mon bec .
Que cette association ADPSP ne me fasse pas croire que seulement des volontaires travailleront le dimanche .On est jamais volontaire on a toujours peur de perdre son emploi ,on a toujours peur de represailles .

L'ADPSP revendique; on a investi nos propres fonds ok :alors travaillez avec vos familles et non avec des salaries .Il n y a pas de salaries qui ont un plaisir à venir travailler le dimanche ca n existe pas .En plus on demande tres souvent aux salaries de récuperer ce dimanche au lieu de le leur payer double .

Et je ne vous parle pas des salaires la plus part du temps c est le SMIC.
J'ai connu moi avec plus de 42 annuités chef boucher ,responsable des produits, frais adjoint à la direction, un salaire net d'environ 1200 € net par mois .

Malheureux non?

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