Bessan : six mois d'emprisonnement pour l'ex-compagnon malveillant
Le tribunal correctionnel de Béziers a condamné, en comparution immédiate ce mercredi 10 mai 2023, un homme âgé de 31 ans habitant à Bessan, à six mois d’emprisonnement avec maintien en détention, pour des messages malveillants à son ex-compagne, violation de domicile, dégradations et conduite sans permis en récidive.
Les faits se sont déroulés en partie dans la nuit du 1er mai 2023. Ce soir, le mis en cause, un homme de 31 ans domicilié à Bessan, s’est rendu au domicile de son ex-compagne à Nézignan-l’Evêque afin de récupérer ses trois enfants mineurs. “Cette dernière étant absente, il est entré par effraction et il a asséné une gifle à une amie de son ex-compagne qui gardait les enfants et qui refusait de le laisser partir avec eux. La mère avait également reçu plusieurs messages menaçants sur son téléphone”, indique le parquet de Béziers.
L’homme a reconnu l’ensemble des faits
Placé en garde à vue le 4 mai 2023 à la gendarmerie de Pézenas, “l’homme a reconnu l’ensemble des faits y compris la conduite de son véhicule malgré une annulation de son permis de conduire”, poursuit le procureur de Béziers.
L’homme a été présenté au parquet de Béziers le lendemain, vendredi 5 mai, et placé en détention provisoire dans l’attente de son procès. Déjà condamné à cinq reprises pour des faits de vol et des délits routiers, il était, de plus, porteur d’un bracelet électronique en exécution de sa dernière condamnation pour conduite sous stupéfiants au moment de son arrestation.
Le tribunal correctionnel de Béziers l’a condamné en comparution immédiate, mercredi 10 mai 2023, à six mois d’emprisonnement “avec maintien en détention, pour des messages malveillants réitérés à un ex conjoint, violation de domicile, dégradations et conduite d’un véhicule malgré l’annulation du permis de conduire en récidive”, précise le parquet de Béziers.
Six mois de prison, c’est peu, surtout qu’il est connu de la justice, “vol, délits routiers, conduite sans permis, bracelet électronique etc…..Que faudra-t-il qu’il fasse pour une condamnation dissuasive, tuer son ex-compagne, ce n’est pas impossible, ce cas devient fréquent de nos jours, l’actualité est là pour nous le rappeler, surtout qu’à sa sortie, il aura “la rage” et là, il y a un risque ; les forces de sécurité, en plus, ne peuvent pas être derrière chaque individu.
Comment se fait-il que son nom ne soit pas divulgué, je suis, je pense, en droit de connaitre le nom des personnes dangereuses dans ma ville, il n’est pas mineur que je sache………
JPC