Béziers : 300 euros d'amende pour détention de bombe lacrymogène lors d'une manifestation
Ce 16 mai 2024, un homme de 20 ans et une femme de 35 ans ont été condamnés à une amende de 300 euros chacun pour possession illégale de bombes lacrymogènes lors d'une manifestation.
![bombe lacrymogène ©Liudmila Chernestska](/wp-content/uploads/2024/05/bombe-lacrymogène-©Liudmila-Chernestska-770x430.jpg)
Interpellation lors de la manifestation
Le 23 avril 2024, lors d’une manifestation contre l’extrême droite à Béziers, les deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour port d’arme de catégorie D, en l’occurrence des bombes lacrymogènes. L’homme a également été accusé de dissimulation de visage, une infraction supplémentaire dans le contexte des manifestations.
Reconnaissance des faits et justifications
Les deux manifestants ont reconnu la détention des bombes lacrymogènes, expliquant qu’ils les portaient pour se protéger. La femme avait déjà été interpellée une semaine plus tôt pour le même motif, aggravant sa situation.
Ils ont été convoqués devant un délégué du procureur pour la notification de leurs amendes. Ils ont toutefois la possibilité de contester cette décision, ce qui entraînerait une comparution devant le tribunal correctionnel. Le port illégal d’armes de catégorie D peut entraîner jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Sécurité et droit de manifester
Le parquet de Béziers insiste sur la nécessité de garantir la sécurité et la tranquillité des manifestations, et affirme que “Toute personne participant à une manifestation armée fera l’objet de poursuites similaires, afin d’assurer un exercice pacifique du droit de manifester.“