BÉZIERS - Activation du Plan Blanc des établissements de santé

Suite a l’annonce du Préfet du passage de l’Hérault en zone d’alerte maximale, les responsables des cliniques Saint-Privat, Champeau, Causse et le Centre Hospitalier de Béziers ont annoncés ce mercredi 14 octobre le déclenchement conjoint du plan blanc lors d’une conférence de presse tenue a la mairie de Béziers, en présence de Robert Ménard, maire de la ville.

L’objectif de cette démarche est d’avoir sur le Biterrois une organisation territoriale coordonnée pour la gestion de la crise et des cas Covid. Cette décision commune s’inscrit dans le prolongement de l’entraide et de la solidarité dont les établissements biterrois ont fait preuve depuis le début de l’épidémie. 

Le département de l’Hérault a été déclaré dimanche par le Préfet en zone d’alerte maximale. Ce niveau fait suite à l’évolution défavorable des indicateurs de circulation du virus et de l’impact sur le système de santé constaté sur les derniers jours. Ainsi, l’Agence Régionale de Santé a demandé aux établissements de santé d’activer les plans blancs internes. 

Ceux-ci ont décidé d’agir de façon coordonnée pour : 

 – Adapter les organisations sanitaires à la situation du territoire 

 – Organiser si besoin les déprogrammations pour garantir une offre de soins sur le territoire 

 – Rassurer la population sur la qualité et la sécurité des soins dispensés dans les établissements 

Quelles sont les conséquences de déclenchement ?

Les établissements vont s’organiser pour mettre en place des circuits COVID et non COVID dans chacune des structures. En outre, les offres de soins seront coordonnées et sécurisées de sorte à éviter le renoncement et les retards de soins induisant un risque de complications ou séquelles.

En quoi consiste le plan blanc ?

Un plan blanc est défini dans chaque établissement de santé quelque soit son statut. C’est un outil qui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d'afflux de patients ou de victimes ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle. Une cellule de crise locale sera mise en oeuvre et aura pour mission de prévoir l’organisation des soins pour répondre aux besoins de santé de la population.

Pas de couvre-feu pour l’instant

Le maire de la ville n’a pas hésité à demander aux intervenants s’ils étaient favorables au couvre-feu, et les réponses ne se sont pas fait attendre : « Ça ne nous concerne pas directement, notre message c’est que les populations se prennent en charge, qu’elles soient prudente. Que le respect des distanciations, le port du masque, selon les consignes ministérielles, soient respectées. Mais après arrêter à 22 heures la vie, pourquoi ..? » Déclare Nicolas Daudé, directeur de la clinique Saint-Privat. « Moi personnellement, je n'y vois pas d’intérêt » ajoute Anne Autier, représentante de la clinique Causse.