BEZIERS - Débat et projection du Film "COMPANERAS" - Vendredi 1er avril 2016
Le Cercle Populaire Joseph Lazare et la Section de Béziers PCF vous invitent à…
Le Cercle Populaire Joseph Lazare et la Section de Béziers PCF vous invitent à un débat animé par Jean ORTIZ, précédé de la projection du film qu'il aréalisé avec Dominique GAUTIER
“COMPANERAS”
Vendredi 1er avril – 18h30
2, Rue Volltaire à Béziers
Hommage aux femmes et à leur rôle dans la défense république espagnole et dans l'anti-franquisme.
Pour ceux qui le souhaitent, la soirée se terminerapar un repas fraternel : poulet aux gambas, fromage et dessert à 12 €
LYCÉENS, ÉTUDIANTS, SALARIÉS, PRIVÉS D'EMPLOIS ET RETRAITÉS DANS LA RUE LE 31 MARS POUR REFUSER L'INACCEPTABLE !
Depuis la pétition regroupant plus d'un million de signatures sur internet, la mobilisation ne cesse de grandir contre le projet de destruction du Code du Travail, dicté par Valls/Macron et le patronat, porté par la ministre Myriam El Khomri.
Le 9 mars, à l'appel d'une intersyndicale, 500.000 manifestants ont exprimé leur refus de voir près d'un siècle de conquêtes sociales balayées d'un revers de main par un Gouvernement qui loin de combattre la finance, s'est fait le meilleur garde-fou d'un capitalisme en crise.
Le 10 mars c'était les retraités qui revendiquaient pour leur droit à une vie digne.Le 17 mars ce sont les jeunes, lycéens et étudiants, qui ont massivement manifesté. Une autre journée de mobilisation de la jeunesse est prévue le 24.
Face à la mobilisation naissante, le gouvernement propose des amendements à la marge qui ne remettent pas en question le fond politique de la réforme voire menace d'avoir recours au 49-3. Il taxe de naïfs les syndicalistes et les jeunes qui pour les uns seraient le frein aux réformes et pour les autres seraient instrumentalisés, plus prompt à manquer les cours qu'à s'inquiéter pour leur avenir !
Quel mépris de classe! Quel renoncement aux valeurs de progrès, d'égalité des chances, de mieux vivre et de protection sociale qui ont été le ciment de la société française tout au long du XXéme siècle !
Pour faire reculer ce gouvernement qui s'est définitivement coupé de la France populaire, travaillons au rassemblement le plus large et le plus unitaire possible ! Ce projet n'est pas amendable, il doit être immédiatement retiré !
Il existe des solutions pour sortir collectivement du mal-vivre induit par cette crise, pour redonner à la jeunesse des espoirs d'avenir, pour refaire du travail un outil d'émancipation et non le ramener à l'époque de Germinal !
Aucune de ces solutions ne s'inscrit dans le modèle capitaliste.
RÉFORME EL KHOMRI : UNE ATTAQUE SANS PRÉCÉDENT CONTRE LE DROIT DU TRAVAIL
► Avec la loi dite «El Khomri», le gouvernement Valls/Hollande a encore frappé. L’avant-projet de loi sur la négociation collective, le travail et l’emploi, contient des attaques sans précédent contre le droit du travail. Tout y passe.
Ce texte offre une liberté totale au patronat . S’il est adopté, il constituerait un recul historique des droits. En 53 articles, 7 titres, 131 pages tout y passe, tout est cassé.
LE TEMPS DE TRAVAIL EST DÉRÉGULÉ
Si le principe d’une durée légale de 35 heures par semaine reste posé, l’avant-projet de loi va permettre d’y déroger systématiquement : les heures supplémentaires pourront être compensées et non plus majorées, la durée maximale hebdomadaire du travail est repoussée de 48 h à 60 h, sans l’autorisation préalable de l’inspection du travail. Il suffira pour cela d’obtenir, sous la menace de licenciements, un accord d’entreprise sur ce sujet ou, à défaut, un accord de branche. Le repos quotidien de 11 h pourra être fractionné. Les congés payés ne sont plus obligatoires, le salarié peut y renoncer contre de l'argent.
Le temps de travail en matière d’apprentissage est également modifié. Les apprentis de moins de 18 ans pourront travailler jusqu’à 10 heures par jour, au lieu de 8 heures, et 40 heures par semaine contre 35 actuellement. Le médecin du travail et l’inspecteur du travail ne seront pas consultés mais simplement informés.
HARO SUR LES SYNDICATS
Le projet revoit complètement le droit de la négociation collective. Le principe d’un accord majoritaire est réaffirmé. Mais il sera désormais possible pour des organisations n’ayant recueilli que 30 % des suffrages aux élections professionnelles d’organiser, avec la bénédiction de l’employeur, et chantage à l’emploi, des referendums par internet auprès des salariés.
PLAFONNEMENT DES INDEMNITÉS DE LICENCIEMENT
Désormais, quelque soit la taille de l’entreprise, le motif, le caractère abusif du licenciement, la situation du salarié ou le préjudice qu’il subit, s’il a moins de deux ans de présence dans l’entreprise, il aura droit à trois mois de salaire. Pour des employés présents dans l’entreprise depuis plus de vingt ans, le maximum des indemnités qui leur seront versées serait de quinze mois. Les grosses entreprises pourront ainsi provisionner dès maintenant les sommes nécessaires pour licencier, même sans justificatif, des salariés dans les mois ou les années à venir. C’est une véritable autorisation de licenciement abusif que livre là le gouvernement.
LE LICENCIEMENT
La réforme élargit les conditions dans lesquelles peuvent se pratiquer les licenciements économiques. Ainsi, les entreprises pourront y recourir non seulement si des « mutations technologiques » le nécessitent, mais aussi en cas de « réorganisation nécessaire à la sauvegarde de l’entreprise ». Formulation très souple qui pourra s’appliquer à bien des cas.
TOUT LE POUVOIR EST LAISSÉ AUX PATRONS
Le gouvernement reprend les propositions de la droite, lors du vote de la loi Macron, visant à mettre en place des accords de compétitivité « offensifs ». La loi élargirait ainsi le modèle des accords de « maintien dans l’emploi » qui autorisent les entreprises à accroître le temps de travail et réduire les salaires en cas de difficultés économiques. Et les salariés qui refuseraient la remise en cause de leur contrat pourront être licenciés pour cause réelle et sérieuse.
TOUS MOBILISÉS DANS L'HÉRAULT LE 31 MARS
MONTPELLIER : 10h à Antigone (place Zeus) BÉZIERS : 10h30 à la Bourse du Travail