BEZIERS - Le numéro 8 du contre-journal "En Vie à Béziers" est en ligne !
Le numéro 8 du contre-journal "En Vie à Béziers" est en ligne Le contre journal…
Le numéro 8 du contre-journal “En Vie à Béziers” est en ligne
Le contre journal “En Vie à Béziers” (http://www.envieabeziers.info) vient de mettre en ligne sa huitième édition.
C'est un collectif de Biterroises et Biterrois issus d'horizons variés, qui se sont retrouvés autour de l'idée de faire un journal en désaccord avec la venue de l'extrême droite à Béziers, et de témoigner de leur envie de vivre dans un climat de créativité, d'ouverture, de tolérance et de solidarité qui fait le sel de la vie et enrichit une collectivité.
Tout le contraire de ce qui se passe à Béziers aujourd'hui où Robert Ménard multiplie les provocations, attise les haines et fait monter la pression à la grande satisfaction des nostalgiques de l'Algérie française ou des catholiques les plus intégristes.
Désormais à Béziers, chacun est étiqueté : religion, opinions, origines, orientation sexuelle, tout est prétexte. Opposer les gens, diviser pour mieux régner : autant de vieux pots dans lesquels se mijotent de bien mauvaises soupes…
À la rédaction, on a envie de parler d’un autre Béziers. Et il existe. On le côtoie tous les jours. Nos articles en témoignent. Quelle tristesse que le monde de l’identité : menu unique, vêtements uniformes, fantasmes calibrés… Notre quotidien c’est la diversité : la gaieté de la différence, les vertus du dialogue, la richesse des cultures mêlées. Vive le différentiel ! Le courant passe, avec lui l’énergie, la vie.
Robert Ménard continue dans l'abject en déclarant récemment qu'il ne souhaite pas que Béziers devienne la capitale mondiale du Kébab ! peut-être préfère-t-il la choucroute munichoise si prisée par les nostalgiques du 3ème Reich .
Comme nous le disions dès le début, Béziers est bien devenu un laboratoire de l'extrême droite française. L'abject vient d'être atteint avec sa visite au quartier de La Devèze et son “Vous n'êtes pas les bienvenus à Béziers” adressé à une famille de réfugiés, encerclée par des caméras complices et la police municipale sur-armée.
Nous ne lâcherons rien, nous continuerons à diffuser une autre voix, à proposer une autre voie et montrer qu'à Béziers aussi la résistance s'organise.
La rédaction