Faits divers

BEZIERS - POLÉMIQUE SUR LCI : EN DÉFENSE DU CLOCHER DE NOS ÉGLISES par Robert MENARD

La meute médiatique - provisoirement ? - calmée après s'être copieusement acharnée sur ma…

La meute médiatique – provisoirement ? – calmée après s'être copieusement acharnée sur ma personne, je voudrais revenir sur la polémique déclenchée par mes propos, tenus sur LCI, le lundi 5 septembre au matin.

À en croire ces médias, je ne serais qu'un raciste. J'aurais affirmé que seuls les catholiques blancs pouvaient être français. Déjà les organisations patentées et subventionnées de l'antiracisme se frottent les mains à la seule idée des dommages et intérêts qu'elles pourraient percevoir des tribunaux…

Mais voilà : je n'ai, bien évidemment, jamais rien dit de pareil. J'ai simplement rappelé que les Français étaient, majoritairement et historiquement, “européens, blancs, catholiques”.

Difficile, du point de vue historique, de contester cette affirmation. Mais qu'importe pour ces messieurs- dames de la petite caste médiatico-politique. On se souvient de la chasse aux sorcières dont fut victime Nadine Morano…

Ce n'est plus vrai aujourd'hui, feront remarquer les plus charitables de mes contradicteurs. Et ils ont raison : la France compte de nombreuses minorités religieuses, ethniques ou sexuelles. C'est bien pourquoi j'ai ajouté, après la phrase qui me vaut d'être voué aux gémonies, “ce n'est pas que ça”. De cette précision, les médias ne veulent pas entendre parler, trop empressés qu'ils sont d'alimenter le bûcher.

Mais c'est vrai, mon crime est grand. Oui, je le confesse, je me bats pour que mon pays, toujours majoritairement blanc et catholique aujourd’hui, puisse le rester. Je n'ai rien contre les minorités – à condition qu’elles restent des minorités – et n'oublie pas l'apport de nombreux réfugiés au génie français. Mais je continue de penser que catholicisme et islam n'ont pas la même place dans notre histoire et n'ont donc pas, n'en déplaisent à nos bien-pensants, à être mis sur le même plan.

Ces explications ont-elle une chance de convaincre ceux qui ne veulent rien entendre ? J’en doute. Quand des mamans maghrébines se mobilisent dans le quartier du Petit Bard, à Montpellier, pour que leurs enfants soient scolarisés avec des petits « français », comme elles disent, les médias applaudissent leur combat contre les ghettos. Quand j’explique la même chose, chiffres à l’appui dans les écoles de Béziers, je suis un suppôt de l’extrême droite…

Faut-il le répéter, je n’ai rien contre les minorités tant qu’elles se plient à nos modes de vie, à nos coutumes, à nos traditions. Tant qu’elles ne rêvent pas d’importer chez nous un quotidien dont nous ne voulons pas. Et je ne confonds pas les bandes qui écument certains de nos quartiers avec les Harkis abandonnés après s’être sacrifiés pour la France ou les habitants de nos départements d’outre-mer qui font la richesse de la diversité française… Ceux qui font croire le contraire ne sont que des démagogues.

Être français ne peut se réduire à une couleur de peau ou au Dieu de ses prières. Mais la France a une âme que je veux voir préserver, protéger, sanctifier.

Je goûte les mosquées tout de vert vêtues dans la nuit de Damas. Mais mon cœur bat à la vue des clochers de nos églises. Un crime, n'est-ce pas ? 

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