BEZIERS - Un algérien menace de tuer des policiers, il finit en prison
Ce vendredi 13 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Béziers a jugé un Algérien…
Ce vendredi 13 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Béziers a jugé un Algérien de 27 ans qui avait été interpellé le 11 novembre 2020 en fin de matinée par des policiers du commissariat de Béziers. Contrôlé devant la gare SNCF en raison du non port du masque, il s'avérait être en situation de violation de son obligation de quitter le territoire national en application d'une interdiction judiciaire du territoire français prononcée par le tribunal correctionnel de Montpellier le 15 juin 2020.
Insultes, menaces de mort, violences envers les policiers
Lors de son transport au commissariat de police, il avait copieusement insulté les policiers. Il avait ensuite refusé d'entrer dans la cellule de garde à vue, menaçant de tuer les policiers, tout en leur donnant des coups avec un bras plâtré.
Au cours de sa garde à vue, il avait contesté tous les faits commis à l'encontre des policiers et il affirmait ne pas avoir pu quitter le territoire national en raison de la crise COVID.
Présenté au parquet de Béziers le 12 novembre 2020, il était placé en détention provisoire jusqu'à son procès de ce jour.
Le tribunal l’a condamné à un an d'emprisonnement avec maintien en détention des chefs de maintien irrégulier sur le territoire national français, outrages, menaces de mort et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique (il encourait une peine maximale de 5 ans d'emprisonnement). Sa seule condamnation précédente était celle du tribunal de Montpellier du 15 juin 2020 à 2 mois d'emprisonnement pour des faits de vols par effraction.
Le tribunal a également condamné à verser au total 5 400 euros de dommages-intérêts aux cinq policiers victimes, frais d'avocat compris.
Une politique ferme du Tribunal en matière de violences contre les forces de l'ordre
Le parquet de Béziers maintiendra sa politique pénale de grande fermeté à l'encontre de toute personne qui porterait atteinte à l'intégrité physique des forces de l'ordre, ou commettrait des outrages ou des menaces à leur encontre, ou refuserait d'obtempérer à des sommations de s'arrêter.