BÉZIERS : VOTE DU BUDGET MUNICIPAL POUR 2014... MAIRIE de BÉZIERS-UMP : AUSTÉRITÉ-ENDETTEMENT "PROGRAMMÉS"
BÉZIERS : VOTE DU BUDGET MUNICIPAL POUR 2014... MAIRIE de BÉZIERS-UMP : AUSTÉRITÉ-ENDETTEMENT…
BÉZIERS : VOTE DU BUDGET MUNICIPAL POUR 2014…
MAIRIE de BÉZIERS-UMP : AUSTÉRITÉ-ENDETTEMENT “PROGRAMMÉS”
Intervention résumée d'Aimé COUQUET, Conseiller Municipal PCF-Front de gauche.
Ce dernier budget de l'ère Couderc est un budget d'austérité qui ne règle pas la mauvaise situation financière de la commune, au contraire il l'aggrave en appliquant des coupes sombres dans des secteurs vitaux. Par exemple, dans les dépenses de fonctionnement, la participation au Centre Communal d'Action Sociale diminue de 400.000€ soit environ 10%, alors que le tiers des habitants de la ville vit sous le seuil de pauvreté. En investissements futurs, le programme annuel des bâtiments scolaires moins 250.000 € ; les bâtiments sportifs 0 € ; les bâtiments culturels : 0 € ; les bâtiments cultuels : 0 € ; les bâtiments sociaux moins 80.000 € ; travaux d'accessibilité moins 20.000€ ; travaux de voirie : moins 1 millions € ; bornes d'incendie moins 50.000€ ; éclairage public moins 20.000€ : cours d'école moins 25.000€ ; espaces verts moins 131.000€.
Ces coupes drastiques ne rétablissent pas la situation financière. Le recours à l'emprunt augmente de façon sensible. En 2013, pour compléter les financements et couvrir les besoins, la ville a emprunté 12 millions €. Le budget 2014 présenté prévoit d'emprunter, au moins, 9 millions supplémentaires. La dette totale atteindra environ 120 millions €. Cette situation provoque une baisse importante de l'autofinancement net qui sert à financer les dépenses d'investissement. En trois ans, cet autofinancement à perdu près de 8 millions. (Voir le graphique joint). C'est la dégringolade, la chute vers le zéro.
Pendant ce temps, les emprunts toxiques produisent leurs effets nocifs. Le Maire ne peut pas dire le contraire puisque dans cette même séance, il présente un rapport qui demande au Conseil d'ajouter en provision 300.000€ au 1 million déjà bloqué. Les risques encourus par les emprunts toxiques qu'il a contracté en 2007 (41 millions € soit le tiers de la dette totale de la ville) s'élèvent à ce jour à 1.300.000€. Pour justifier ces emprunts très risqués, Raymond Couderc, nous expliquait qu'il avait gagné 2,9 millions €, soit, mais lissé sur 20 ans, le temps de la durée de l'amortissement, cela représente 145.000€ par an. Dans ce cas d'école, sur les 6 ans écoulés cela représente seulement 970.000€. Par contre le risque provisionné correspond sur les six ans à 1.300.000€ et lissé sur 20 ans cela représente 5 millions €. C'est le contribuable qui va avoir la « chance » de pouvoir perdre 2,1 millions € dans cette affaire.