CAP d'AGDE - TERRASSES et HUMOUR CAPAGATHOIS -

Cette rubrique ” Flashback ” revient régulièrement sur le passé illustré de notre histoire encore récente par la publication de documents d’archives photographiques ou documentaires.

Septembre 1977 – Le Cap d’Agde vient de naitre. Les premières terrasses de toiles apparaissent sur le quai d’honneur  du Cap d’Agde. Des avancées asymétriques , des tersasses ensoleillées , quelques parasols des parties ombragées mais encore aucune terrasses couvertes. 

Mais déjà, l’avancée des terrasses et la prolifération des chevalets fait débat.

L’humour capagathois l’Hérault tribune avait mis les pieds dans le plat…en traçant une ligne imaginaire de ce qui devait être  le respect de la réglementation. 

C’était hier..c’était il y a trente cinq ans : C’était avant la première avancée, puis l’avancée de l ‘avancée, et enfin l’avancée de l’avancée de l’avancée. Avant que ne disparaissent les ultimes tables ensoleillées. 

Cette ligne imaginaire  dessinée sur cette photo est depuis belle lurette recouverte de terrasses vitrées et couvertes et ce qu’il restait des quais en 2011 ne devait représenter que la moitié de ce que propose cette photo ancestrale.

Au fil des ans et des municipalités successives, sans exclusive, le phénomène n’a jamais été entravé et le domaine public s’est réduit comme peau de chagrin au point que les goulets d’étranglements rendaient la circulation estivale difficile.

Pour requalifier les quais du Cap d’Agde d’importants travaux ont été budgétés sur trois ans. C’était devenu une nécessité et cet engagement est à saluer. 

Pour autant, à l’heure  ou la livraison de la première tranche va avoir lieu, ce petit rappel historique devrait inciter les responsables actuels à la plus grande vigilance afin que ce magnifique investissement réalisé pour agrandir le domaine public ne se transforme pas en agrandissement de terrasses privatives commerciales.

Il y a 40 ans , le quai initial était déjà aussi large qu’il le sera demain….

Essayons de tirer les enseignements de nos renoncements d’hier pour qu’ils ne soient pas les recommencements de l’histoire … et de demain.

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