Ce soir, mardi 4 novembre, Philippe Menut, accompagné de Constant Kaïmakis, présente son filmla Tourmente grecque
C’est entendu, tu n’avais aucunement perdu de vue que ce soir, mardi 4 novembre,…
C’est entendu, tu n’avais aucunement perdu de vue que ce soir, mardi 4 novembre, Philippe Menut, accompagné de Constant Kaïmakis, présente son film La tourmente grecque. Il est d’ailleurs superfétatoire de préciser que c’est à 18 h 30, à la Maison des associations, 5, allée des sports (c'est-à-dire tout au bout de l’allée) à Montagnac. Il aurait été redondant de souligner que La tourmente grecque est un gros plan humain mais aussi une enquête économique pointue sur ce pays où depuis le début de la crise de la dette en 2010, la mortalité infantile a augmenté de 43%, les avortements de 30% et l'espérance de vie a diminué de trois ans.
Cependant, quoique je ne doute nullement de ta sagacité, peut-être n’as-tu pas lu, dans l’Hérault du Jour, l’entretien que Philippe Menut a accordé à Annie Menras :
L’Hérault du jour : Est-ce qu’en général les Grecs sont conscients de ce qui les a enfoncés dans la crise ?
Philippe Menut : Non pas plus que les Français. La crise grecque est de même nature que la crise française même si elle est plus forte. On parle de la crise comme si elle était arrivée sans qu’on sache comment, alors qu’elle a été décidée. En Grèce comme en France, pendant la crise, certains s’enrichissent et d’autres s’appauvrissent. Les Grecs voient bien que pas un euro des aides ne leur arrive, mais ils ne savent pas trop où va l’argent. Ils regardent la télé, lisent la grande presse où l’on n’explique jamais rien. C’est comme en France, y compris dans des journaux réputés de gauche. On y parle de réforme structurelle, ce qui veut dire austérité. On nous dit qu’il faut restaurer la confiance. La confiance en qui ? dans le peuple ? Non, dans les marchés financiers. Tourner ce film m’a appris un nombre incroyable de choses sur la Grèce mais aussi sur la France, les banques, les rapports public/privé. Je me suis aperçu quelle lessiveuse à fric était la dette.
Si tu le permets, je profite de ta complaisance vigilante, pour quelques rendez-vous à noter, derechef, sur ton agenda. (Je reconnais que ce « derechef » n’était pas indispensable mais on a pas si souvent l’occasion d’en [ab]user)
• Samedi 8 novembre, Après dissipation des brumes matinales participe à la journée de solidarité avec les sinistrés des inondations
• Dimanche 9 novembre, à 18 h 30 dans le cadre des soirées cabaret Cheval d’Or, l’A-Musée Boby Lapointe (1 place Gambetta à Pézenas) reçoit Julien Heurtebise et ses guitares-harpes.
Entrée : 7€ | Adhérents et tarif réduit (chômeurs, RSA, jeunes…) : 5 €
• Du 17 au 23 novembre, c’est La maman des poisson, festival de littérature jeunesse en pays de Pézenas.
• Le vendredi 28 novembre, nous recevons Hervé Lapalud, globe-facteur de chanson et souffleur de vers, à la Salle des rencontres de Montagnac. Stabylote cette date, programme moultes alarmes, parce que si tu rates ce pied de nez enchanté à l’hiver et la morosité, tu vas t’en mordre les doigts ad vitam aeternam. Avertis tout ton monde et n’oublie pas que toi aussi, comme Hervé Lapalud, tu peux partager — voir répandre — la joie, l’humanité, la fraternité, en offrant une place de concert supplémentaire, un billet suspendu.
Entrée : 8 € | Buvette et petite restauration sur place.