Sports — Clermont-l'Hérault

Clermont-l’Hérault : Jeux Olympiques, “à Clermont aussi, il va y avoir du sport !”

Alors que les Jeux Olympiques 2024 se rapprochent, que les informations tombent et que les muscles se chauffent, certaines municipalités de l’Hérault ont décidé de se mettre en jambe. C’est notamment le cas de Clermont-l’Hérault. 

5 mois d’attente, 5 mois d’effort

Clermont-l’Hérault “Ville sportive”, ça n’a rien d’une annonce, tant les champions se multiplient et les trophées s’accumulent, aidés par les investissements réguliers destinés à l’amélioration du confort sportif. Mais Clermont-l’Hérault “Ville olympique”, ça a un goût de nouveauté !

“Nous avons eu une réunion sur les JO avec les équipes, dévoile Gérard Bessière. C’est un conseiller municipal délégué au sport, Jean-Jacques Pinet, qui est un ancien prof d’EPS, qui a ce dossier en main. Avec Georges Elnecave, adjoint aux animations et au sport, en collaboration avec le service des sports, une méthode sera adoptée de manière à ce qu’à partir de fin mars, tous les mois, un temps sportif soit lié aux Jeux Olympiques.”

La municipalité prévoit donc 5 temps forts jusqu’à juillet et l’ouverture des JO. Pour le maire Gérard Bessière, l’ambition est “d’intéresser les scolaires, les associations, la population en général”, et de leur partager les valeurs de l’Olympisme : “J’ai un peu la faiblesse de penser qu’elles correspondent à mon ADN, puisque j’ai fait toute ma carrière dans un domaine qui était éducatif et sportif.”

“On allumera la flamme”.

5 mois, 5 temps fort, que Georges Elnecave, adjoint aux animations et au sport, a accepté de nous détailler, alors que l’agenda se consolide. En mars d’abord, lors du Carnaval du 23 mars – la grande nouveauté de l’agenda Clermontais – le thème sera introduit : “La journée promet d’être animée, lance l’élu. Déjà, le nouveau cheval totémique de Clermont fera sa première sortie officielle. Il sera accompagné du bouc de Paulhan, et peut-être d’autres membres du bestiaires”. Cette belle ménagerie languedocienne ne sera pas la seule à défiler lors du Carnaval : “Pour l’événement, nous avons fabriqué une flamme olympique et nous avons invité les clubs de Clermont à sortir des masques et des tenues sportives aux couleurs de leurs blasons. Ils défileront comme lors de la cérémonie d’ouverture des JO. A la fin du défilé on allumera la flamme”. Il est prévu que la soirée du 23 mars se conclut avec une “boom” familiale, des confettis et un DJ, à la Salle Brassens.

Les mois suivants, un lien sera tissé entre JO et éducation, puis JO et culture, si tentait qu’on distingue les deux. “En avril d’abord, une semaine olympique sera organisée avec les primaires des écoles Jules Verne, Jean Rostand et Alphonse Daudet, les quatre classes de 6e du collège Saint-Guilhem, ainsi que les 5e et 6e du collège Salagou au niveau du handball”, précise Georges Elnecave. Si la date n’est pas encore statuée, il est prévu qu’un des mercredis d’avril soit également consacré au sport, et plus particulièrement les sports olympiques tels que l’athlétisme.

En mai et juin, c’est la culture avec un grand “C” qui participera à la frénésie autour de la compétition : “Nous allons proposer une exposition photo avec des archives sur le sport et les JO, notamment les premiers réalisés à Paris, en salle des mariages à la mairie. Véronique Delorme, adjointe à la Culture, échange avec Françoise Cardonnet et l’association Les Amis des Orgues pour mettre la chose en musique”. Puis, en juin, c’est au cinéma Alain Resnais que les JO débarqueront sur grand écran. Au programme : des diffusions de documentaire sur le sport. Ce temps fort sera clôturé par le C.H.U.T, soit l’urban trail de Clermont-l’Hérault. “Nous avons autre chose dans les tuyaux pour assurer une belle conclusion de notre cycle avant la cérémonie d’ouverture, mais pour le moment on est obligé de vous laisser sur votre faim…”.

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