Patrimoine — Pignan

Connaissez-vous…l’histoire macabre de la jarre du château ?

Le château de Pignan, construit de 1673 à 1698 pour la famille Bashi du Cayl, a été le théâtre d’une macabre découverte en 1969, à l’occasion d’une opération de nettoyage de ses caves. 

Un ouvrier y découvrit une jarre recouverte d’un blason en plomb, portant l’inscription : “Elisabeth Radziwill, princesse, née comtesse de Chodkiewicz, décédée le 10 avril 1804”.

Loin de contenir un quelconque trésor, la jarre en question renfermait les restes de cette princesse lituanienne, décédée de maladie en 1804 après avoir tenté de se faire soigner à Montpellier. Son dernier souffle la quitta à Montpellier, “dans la maison de Jean-Baptiste Riban, négociant, rue sainte-Foy (actuelle rue Jacques-Cœur), en présence de Charles Marie Barbeyrac de Saint-Maurice. Elle avait 37 ans”, rapporte l’historien Francis Moreau.

Celui-ci ajoute : “la princesse Radziwill est enterrée dans le cimetière commun de l’Hôpital Général. On peut penser que c’est lors de la fermeture de ce cimetière et la création du nouveau cimetière Saint-Lazare en 1849 que ses restes ont été placés dans cette jarre transformée en urne funéraire. Cette urne fut confiée au comte de Turenne en vue d’une restitution à la famille de la princesse”. Le décès du comte de Turenne l’ayant empêché de restituer l’urne à la famille de la défunte, elle resta sur place, au château de Pignan.

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