CORONAVIRUS - Le Colbac combat les subventions aux corridas !
Béziers, 24 avril 2020 - Le COLBAC s’indigne des subventions régionales demandées par Robert…
Béziers, 24 avril 2020 – Le COLBAC s’indigne des subventions régionales demandées par Robert Ménard pour les éleveurs de « toros bravos » impactés par la crise du coronavirus et a écrit à Carole Delga à ce sujet : quel que soit le contexte, l’argent public ne peut pas être utilisé pour soutenir la souffrance animale.
Suite à la crise du coronavirus, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, a décidé d’accorder une aide spécifique de 2500 € par mois aux manades de taureaux camarguais. Samedi dernier, le maire de Béziers a écrit à la présidente pour lui demander d’étendre cette aide financière aux éleveurs de taureaux « braves » et de chevaux d’arènes, destinés aux corridas.
Dans un courrier en date du 21 avril, le COLBAC a également interpellé la présidente de la région au sujet des aides sollicitées par les professionnels de la tauromachie espagnole.
L’association, opposée aux corridas, rappelle que l’argent des contribuables ne peut servir à financer la souffrance animale :
- Une pratique qui implique la mort lente et douloureuse d’un animal est injustifiable. Les banderilles, les piques, les épées et les poignards utilisés dans les corridas sont en réalité des instruments de torture.
- Alors que 75 % des habitants des départements dit « taurins » sont opposés aux corridas (Sondage IFOP/Alliance Anticorrida en 2017 ), il serait incompréhensible de subventionner le maintien des mises à mort publiques d’animaux. Au contraire, la Région doit aider et accompagner la reconversion de la filière taurine.
- Etant donné que beaucoup d'éleveurs français de taureaux élèvent à la fois des Camarguais et des “bravos” espagnols, il est très probable que les subventions régionales annoncées par Carole Delga, officiellement destinées aux troupeaux camarguais, profiteront aussi aux sévices dans les arènes.
Le COLBAC, qui a pour objectif l’interdiction des corridas à Béziers, demande à Robert Ménard de s’engager contre la souffrance animale : érigée en spectacle, l’agonie d’un taureau n’est plus acceptable.