CPER : l’échec de la Région, des services et du nouveau président Bourquin veut s’attribuer un consensus qui n’existe pas !
Le président de la majorité régionale, Christian Bourquin, cherche à s’attribuer un consensus qui…
Le président de la majorité régionale, Christian Bourquin, cherche à s’attribuer un consensus qui n’existe pas, sur le dossier du Plan Campus inscrit dans le Contrat de projet Etat-Région (CPER).
Alors que les représentants de l’Etat et le ministère de Valérie Pécresse semblent appuyer ce projet, la Région apparaît incapable de le mener à bien d’une façon claire et cohérente.
En témoigne ce communiqué de l’exécutif régional remis à la presse mardi 21 décembre où il est précisé que «Christian Bourquin, Président de la Région, propose aux présidents de groupe du Conseil régional de reporter le vote sur la révision à mi-mandat du CPER, dans l’attente d’une candidature éligible de Montpellier à l’Idex », alors que le même Christian Bourquin affirmait en conférence de presse qu’il ne fallait « pas tenir compte » de ces lignes puisqu’il avait appelé tous les présidents de groupe à un consensus, qui n’existe pas, privilégiant un coup médiatique très personnel.
Dans ce dossier, nous nageons dans la confusion la plus totale et cet exemple n’est, hélas, qu’une illustration parmi d’autres de l’échec évident de la Région, des services et de son nouveau président sur une question essentielle pour l’avenir du Languedoc-Roussillon et, sans doute même de la France, en matière de recherche.
D’autant que la majorité régionale serait bien inspirée de ne pas trop pérorer quant à l’engagement financier quelle a consenti, malgré son endettement et ses moyens limités : alors que la Région Ile-de-France, la plus riche de l’Hexagone, a réussi brillamment à monnayer le CPER avec l’Etat à hauteur de 50/50, en Languedoc-Roussillon, région la plus pauvre de France, on s’enorgueillit de mettre 2 euros alors que l’Etat n’en débourse qu’un !
France Jamet, présidente du groupe Front National en Languedoc-Roussillon, maintient qu’il faut en tout état de cause que le CPER ne soit pas retiré de l’ordre du jour, quitte à détacher le volet qui pose problème.
Elle affirme que la responsabilité de cet échec évident n’incombe pas seulement aux universitaires, mais bien à la manière lamentable dont l’exécutif régional et les services ont à l’évidence géré un dossier que chacun sait essentiel pour l’avenir du Languedoc-Roussillon.