Députés de l'Hérault : ceux qui "bossent" et ceux qui "glandent" !
Quels sont "ceux qui bossent" et ceux qui "glandent" ? C’est avec ces termes que le site Capital a présenté…
Quels sont “ceux qui bossent” et ceux qui “glandent” ? C’est avec ces termes que le site Capital a présenté un classement des députés français.
Six mois après le second tour des élections législatives, Capital a voulu mesurer la productivité des 577 locataires du palais Bourbon en se basant sur quatre critères : le nombre de présences et d’interventions en commission, le nombre d’interventions dans l’hémicycle, le nombre d’amendements proposés.
A ce petit jeu, le bilan est sans appel pour les députés de la République en Marche : “les Marcheurs se révèlent beaucoup moins travailleurs que les députés Républicains, socialistes et de la France insoumise, de loin les plus bosseurs de notre classement”, note Capital.
La tendance dans l’Hérault est la même que la tendance nationale. Les six députés sur les neuf qui se classent dans la deuxième moitié du tableau appartiennent tous à la République en Marche.
Emmanuelle Ménard, Nicolas Démoulin et Muriel Ressiguier sont dans les bons élèves
Le député LREM Nicolas Démoulin se classe 2eme de l'Hérault à la 188e place nationale.
Vient ensuite la député France Insoumise Muriel Ressiguier, elle aussi dans les bons élèves (163e) avec 21 présences en commission, 8 interventions en commission, 26 interventions dans l’hémicycle et 133 amendements proposés.
Philippe Huppé est lui 550e, avec aucune intervention dans l’hémicycle non, ni aucun amendement proposé, tout comme Patricia Mirallès arriée bonne dernière du département.
“Quand j’ai vu ce classement j’ai été blessée“, précise t-elle à nos confrères de France 3 Languedoc-Roussillon. “Je suis quelqu’un qui a toujours obtenu les choses par le travail. Dire que je suis un cancre ça m’a bouleversée. Que vont penser les personnes qui me font confiance et qui m’ont élue ?”
Pour elle, ce classement ne reflète tout simplement pas son travail, car une partie de celui-ci ne se voit pas, comme le travail en circonscription : “Les commémorations, les inaugurations… J’ai rencontré la police, la gendarmerie, j’ai rencontré les pompiers, des sociétés privées, certains maires“, énumère-t-elle.
Il est vrai que ce classement reste perfectible et tout à fait provisoire. Il ne prend en compte que les six premiers mois d'activités et les rapports rédigés, les propositions de loi écrites déposées, et les questions orales au gouvernement ont été écartés des critères retenus, car trop peu représentatifs au bout de six mois seulement de législature.
Nul doute que les élus “mal classés” auront à coeur de se rattraper dans le prochains classements.