FRONTIGNAN et SETE : Votations citoyennes sur le droit de révoquer les élu-e-s les 8 et 9 novembre :
Le Parti de Gauche organise à Frontignan et Sète des votations citoyennes sur le droit…
Le Parti de Gauche organise à Frontignan et Sète des votations citoyennes sur le droit de révoquer les élu-e-s les 8 et 9 novembre.
Votations citoyennes sur le droit de révoquer les élu-e-s à Frontignan et Sète les 8 et 9 novembre
Le Parti de Gauche organise une votation citoyenne à Frontignan et Sète sur le droit de révoquer les élu-e-s.
Pendant sa campagne électorale de 2012, François Hollande avait promis de rompre avec Sarkozy en défendant une république exemplaire. Il s’était engagé à combattre la finance qui ruine l’économie française, à renégocier le traité européen qui nous prive de notre liberté, à ne pas toucher à la retraite à 60 ans qui nous permet de vivre dignement nos dernières années.
À la mi–mandat, nous constatons que ces promesses électorales n’ont pas été tenues. Non seulement le gouvernement Hollande n’est pas revenu sur la retraite à 62 ans de Sarkozy, par exemple, mais il a encore allongé la durée de cotisations.
Cet automne, les député-e-s s’apprêtent à approuver un budget de l’État qui transfère l’argent public vers la finance en consacrant l’argent de nos impôts au paiement prioritaire de la dette, acceptée telle quelle alors qu’une partie est illégitime
Une fois élu, un président ou un député reste en place jusqu’à l’élection suivante, même quand il fait l’inverse de ce qu’il avait promis. Cette forme d’impunité explique les comportements de Jérôme Cahuzac, ministre et député PS quand on apprend qu’il cache son argent en suisse. Elle explique ceux de Thomas Thévenoud, secrétaire d’État et député PS quand on apprend qu’il ne déclare pas ses revenus. Elle explique les comportements de Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État et député PS qui « oublie » de déclarer 700 000 euros de patrimoine au Parlement… ceux de Patrick Balkany, maire et député UMP qui cache son patrimoine immobilier dans les Caraïbes.
Conçu pendant la Révolution française, le droit de révoquer les élu-e-s qui trahissent leurs mandats et leurs électeurs existe aujourd’hui dans d’autre pays. François Hollande lui-même préconisait d'instituer “un exercice de vérification démocratique” à mi-mandat dans son livre Devoirs de vérité, publié en 2006 chez Stock.
Nous voulons donc réaffirmer que c’est au peuple qu’appartient le pouvoir politique
Nous sommes pour le droit de révoquer les élus, mesures phare d’une 6ème République, démocratique, citoyenne, participative et vertueuse.
Pour cela, le Parti de Gauche propose à Frontignan et Sète, comme dans toute la France, une votation citoyenne sur le droit de révoquer les élu-e-s. Par cette action symbolique, nous souhaitons ouvrir le débat sur la mi-mandature de François Hollande et sur ce droit de révocation à conquérir.
Contact : Richard BELFER, 06 15 97 77 48
co secrétaire et porte-parole du comité Sète Frontignan du Parti de Gauche
Propos des militants du Parti de Gauche de Frontignan sur cette votation citoyenne
et le droit de révoquer les élu-e-s.
Jacques GARCIA
Nos élus se moquent de nous. Les Frontignanais ont élu comme député Christian Assaf (PS). Non seulement il vote l’inverse des promesses du candidat Hollande, selon les ordres de l’actuel gouvernement Hollande-Valls, mais il ne répond à aucun de nos courriers.
Des courriers ont été envoyés à notre maire à propos des travaux réalisés dans la rue principale de Frontignan. Ils sont interrompus sans être finis dans cette rue principale. Ils ont entrainé des dégradations dans les rues indiquées par la déviation. Pierre Bouldoire n’a pas répondu. Le droit pour les citoyens de révoquer leurs élus pourrait changer les choses. Soit ils respecteraient davantage leurs promesses et les citoyens qui les ont élus, soit ils prendraient le risque de ne pas rester. Comment accepter de garder des élus sourds et muets ?
Virginie VERVIAL
Je suis pour une loi sur la possibilité de révocation des élus, qu'ils soient maire, député ou président de la République, afin que les promesses faites lors des campagnes électorales soient tenues
À Frontignan, l'eau est un enjeu important, puisque le contrat avec Véolia est menacé de rupture dès 2015 par la loi Barnier limitant la durée des DSP relatives à l’eau à 20 ans à compter de 1995. Le maire, Pierre Bouldoire, avait promis une baisse de 20 % qui en réalité est largement inférieure puisque le prix du m3 a certes baissé mais parallèlement le prix de l'abonnement et du traitement des eaux usées ont eux respectivement augmenté de 7,53 % et 1,8 %.
La solution pour voir réellement et significativement baisser le prix de l'eau est un retour à la régie de l'eau publique, comme on a pu le constater dans de nombreuses villes. Certains des élus affirment que “l'eau est un droit humain” et que “l'eau n'est pas une marchandise”. Mais vont ils permettre aux Frontignanaises et aux Frontignanais de payer moins cher le m3 d'eau ?
De nombreuses lois sociales et écologiques nous ont été promises lors des dernières élections de nos députés à l’Assemblé Nationale. Le PS n’annonçait pas le détricotage du droit du travail par des lois en série. Il n’annonçait pas la remise en question de la retraite à 60 ans. Aujourd’hui, nous regrettons d’avoir élu des « députés godillots » qui ne tiennent pas leurs promesses et votent ce que le gouvernement Hollande-Valls leur demande de voter.
Michelle AVERSA
Je suis pour le droit de révoquer les élus qui nous mentent impunément.
Lors de la campagne des municipales, Pierre Bouldoire écrivait : « Nous sommes une grande famille. Nous devons être à l’écoute de tous pour veiller à la qualité de vie de chacun ».
Or, il n’a jamais daigné répondre à aucun des courriers adressés par le Comité Citoyen de sa commune. Pas plus que ne l’a fait le député Christian Assaf…
Aujourd’hui, Pierre Bouldoire nous a annoncé la création de conseils de quartier. Nous serons vigilants pour vérifier que ce n’est pas juste une démarche de marketing.
Contact : partidegauche.sete.frontignan@gmail.com
Légende photo :
Quelques membres du PG Sète-Frontignan avec Raquel Garrido (au centre), secrétaire nationale du PG, responsable de la campagne sur le droit de révoquer les élus dans la 6ème République.