HERAULT - Commerçants touchés par le mouvement des gilets jaunes : communiqué de presse de Monsieur Vignal
Nous avons appris hier soir que Montpellier ne faisait pas partie des villes retenuespar…
Nous avons appris hier soir que Montpellier ne faisait pas partie des villes retenues
par le gouvernement pour bénéficier des aides venant du fond de soutien aux
commerçants des centres villes touchés par le mouvement des gilets jaunes.
5,49 millions d’euros vont être repartis au bénéfice des commerçants des villes
retenues dont Toulouse, Bordeaux, Marseille ou encore Saint Etienne.
Mais il y a une différence entre ces villes et Montpellier. Toutes ont déposé un
dossier auprès des services du Ministre de L’Economie et Finances à Bercy. Pas
Montpellier.
Pire encore, le Maire de la 7ème ville de France a bien fait une demande de
subvention mais uniquement pour le matériel municipal. Conscient des dégâts
causés par 26 samedis de manifestations, il se préoccupe du mobilier urbain mais
exclut les commerçants du dispositif. Est-ce digne et responsable du Maire ?
Je rappelle que la situation que vivent les commerçants du Centre-ville n’est pas
nouvelle pour lui. Je lui ai adressé cinq courriers – tous restés sans réponse – pour
l’informer de la situation dramatique de 300 commerçants et pour lui demander
l’exonération des redevances des terrasses du centre-ville. J’ai également adressé
un courrier au Premier Ministre Edouard Philippe pour l’informer de la situation
montpelliéraine, il m’avait alors répondu positivement en précisant que Montpellier
était à l’évidence une ville éligible au dispositif.
Après renseignements pris auprès des services du Premier Ministre et de Bercy, il
n’est plus possible de faire une demande de candidature et d’intégrer le dispositif
d’aide du gouvernement. Aussi, je propose à Philippe Saurel une action conjointe
avec André Deljarry, Président de la CCI de Montpellier pour faire une demande
d’aide exceptionnelle.
Je souligne que les commerçants font les frais d’une politique qui n’a ni ambition, ni
continuité et d’un maire qui ne cherche que la division et l’affrontement.
Philippe Saurel se rêve capitaine d’équipe, il n’est plus que le capitaine d’un bateau
ivre.