Hérault : lac rouge, roches volcaniques et grottes calcaires, le Géoparc prêt à sortir de terre ? 

Le projet du Géoparc s’inscrit dans la lignée de la Déclaration internationale des droits de la Mémoire de la Terre, visant à protéger le patrimoine minéral mondial. Avec 195 Géoparcs répartis dans 48 pays, cette démarche est une initiative de grande envergure. “Notre candidature à l’UNESCO sera déposée fin 2024, pour intégrer ce réseau mondial de 195 géoparcs implantés dans 48 pays, présice le président du Département. Actuellement, 7 géoparcs sont labellisés en France ; ‘Terres d’Hérault’ en sera le huitième si le label nous est accordé.” Le résultat est attendu en 2025/2026.

Le périmètre choisi pour la candidature, le Cœur d’Hérault, englobe des communautés de communes du Lodévois et Larzac, du Clermontais, de la Vallée de l’Hérault et du Grand Orb. Ce territoire a été sélectionné pour sa diversité géologique exceptionnelle, comprenant des sites emblématiques tels que le Lac du Salagou, le pic Saint-Loup, la vallée de l’Hérault, les terres volcaniques, et les grottes de calcaire.

La zone sera étendue pour inclure des paysages géologiques proches, couvrant un total de 112 communes sur une superficie de 2 046,41 km². Des “sites satellites” partenaires seront également associés au Géoparc Terre d’Hérault, notamment les terres volcaniques d’Agde, les ponts naturels de Minerve, le pic Saint-Loup, et les schistes de Saint-Chinian.“Sous le nom ‘Géoparc Terres d’Hérault’, ce territoire aux nombreux joyaux géologiques d’exception concerne 112 communes de l’Hérault sur un espace de 2 000 km², explique Kléber Mesquida. L’objectif pour le Département va au-delà de l’intérêt touristique et scientifique indéniable de la multitude de géosites et de paysages remarquables qui composent ce futur Géoparc, comme la dalle paléontologique de la Lieude (250 millions d’années)”.