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HERAULT - MARSEILLAN - Attendrons nous un Fukushima en France pour réagir ?

Attendrons nous un Fukushima en France pour réagir? Nous avons dit NON, en formant…

Attendrons nous un Fukushima en France pour réagir?

Nous avons dit NON,

en formant aujourd’hui une chaine humaine formée de 30 000 personnes

entre Lyon et Avignon !


Ce dimanche 11 mars 2012, cela fera exactement un an que la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, aura commencé. Nous disons bien “aura commencé” et non “a eu lieu” car, comme pour celle de Tchernobyl (qui a commencé le 26 avril 1986), le drame de Fukushima va continuer pendant des décennies.

C’est dans LE PAYS présenté comme le plus en pointe sur le plan technologique, comme le plus sûr en terme de technologie nucléaire et de prise en compte du risque sismique, que le pire s’est produit.

Il est donc démontré qu’une nouvelle catastrophe nucléaire peut se produire à chaque instant partout où se trouvent des réacteurs nucléaires, et donc particulièrement en France où il y en a 58 en service.

Un réacteur nucléaire présente toujours un risque accidentogène, même tout neuf. Mais ce risque s’aggrave encore avec le vieillissement. Or, en France et dans le monde, la grande majorité des réacteurs sont anciens, ayant déjà fonctionné pendant 25 ans, 30 ans, 35 ans, parfois plus de 40 ans dans certains pays.

Ainsi, la catastrophe de Fukushima a porté un coup fatal à l’industrie nucléaire qui va avoir le plus grand mal à construire de nouveaux réacteurs. De fait, pour survivre, l’industrie nucléaire a décidé de prolonger quasi indéfiniment la durée de vie des réacteurs actuellement en service.

Ainsi, en France, il est question de faire fonctionner les réacteurs au delà de 40 ans d’âge.

Nos vies et celles de nos enfants sont en jeu car le risque de catastrophe nucléaire est donc plus élevé que jamais en France car d’innombrables scenarios imprévus peuvent se produire, qu’il s’agisse d’évènements naturels (séisme, tsunami, tempête, canicule, gel, etc) ou d’erreurs humaines.

Au Japon, il ne reste à ce que jour plus que 2 réacteurs nucléaires en service, sur un total de 54 qui fonctionnaient avant le 11 mars 2011. Et, sous peu, ces deux derniers réacteurs seront eux aussi arrêtés : le Japon fonctionnera bientôt avec 0% de nucléaire.

N’est il pas possible, en France, de commencer à diminuer notre production énergétique d’origine nucléaire?

D’ailleurs, l’exemple nous est donné par nos voisins qui ont décidé d’en finir avec l’atome ou de ne pas y recourir. Belgique, Allemagne, Luxembourg, Suisse, Italie, Espagne : nous sommes cernés ! Comble de l’ironie, ce sont ces pays qui, pendant la vague de froid de février, ont sauvé la France de la pénurie en lui vendant d’immenses quantités d’électricité : piégée par l’option absurde “nucléaire et chauffages électriques”, la France atomique est dans l’impasse.

Nous avons eu beaucoup de chance jusqu’à présent, mais ce ne sera probablement pas le cas indéfiniment : un Fukushima en France peut avoir lieu à chaque instant.

Les principaux candidats à l’élection présidentielle ne semblent pas l’avoir compris, à l’exception d’Eva JOLY, candidate d’Europe Ecologie – Les Verts.

Aussi, avant que l’irréparable ne se produise en France, il faut fermer d’urgence les plus vieux réacteurs nucléaires, comme les deux réacteurs de Fessenheim. Nous avons encore la chance de pouvoir le faire de nous mêmes, et non sous la contrainte d’une situation de catastrophe, comme au Japon. Agissons vite, très vite, pour produire de plus en plus d’énergie d’origine renouvelable.

Pour le groupe local local Europe Ecologie – Les Verts Vallée de l’Hérault Littoral des villes d’Agde, Marseillan, Pézenas, Florensac,

Agnès GIZARD-CARLIN

06 73 27 18 68

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