HERAULT - Muriel ressiguier : "Pour une augmentation du taux de logements sociaux à 30% dans les zones tendues."
Lors des discussions sur la loi ELAN, j’ai défendu pour la France Insoumise un…
Lors des discussions sur la loi ELAN, j’ai défendu pour la France Insoumise un amendement visant à augmenter le taux de logement sociaux à 30% dans les zones tendues.
En effet, il est nécessaire de partir des besoins réels de la population. Le mal logement ou l’absence de logement est une question centrale dans le quotidien de beaucoup de gens. A Montpellier par exemple, 80% des foyers sont éligibles à un logement social et 27% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Voici le texte de mon intervention :
« L’augmentation du nombre de logements sociaux en France est une priorité. Aujourd’hui, plus de 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 1 008 euros par mois, ce qui correspond à 14,5% de la population.
Les chiffres du mal logement sont tout aussi préoccupants. D’après la 23ème édition du rapport annuel sur l'état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre, près de 4 millions de personnes restent mal logées ou privées de domicile. La crise du logement toucherait au total, près de 15 millions de personnes, à un titre ou à un autre.
Le 13 décembre 2 000, la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain, couramment appelée loi SRU, imposait aux communes importantes de plus de 1 500 habitants en Île-de-France et plus de 3 500 habitants dans les autres régions, une part de logements sociaux de 20%. Ce taux a été porté à 25% par la loi Duflot de 2013.
Par cet amendement nous proposons d’augmenter le taux de logements sociaux dans les villes où les besoins de la population le rendent nécessaire à 30%, en particulier dans les zones tendues.
A Montpellier par exemple, 80% des foyers sont éligibles à un logement social et 27% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Il est donc temps de répondre enfin correctement aux besoins réels de la population car avoir un logement décent est primordial.
Or, l'accès au logement est une vraie difficulté pour nombre de ménages français. Surpeuplement, locataires en impayés, habitations insalubres, personnes en précarité énergétiques, les situations de mal-logement sont multiples.
Si nous en avons la volonté politique, nous pouvons y remédier ensemble, c’est pourquoi je vous invite à voter cet amendement. »