HERAULT - Projet « Méditerranée » : un dispositif d’observation en mer pour prévenir les épisodes cévenols
Signature de la convention du projet « Méditerranée », un dispositif d’observation en mer, relayé par…
Signature de la convention du projet « Méditerranée », un dispositif d’observation en mer, relayé par un nano-satellite, pour prévenir les épisodes cévenols
À l’occasion du Salon du Littoral à la Grande-Motte ces 29 et 30 septembre 2020, Annick Girardin, ministre de la Mer, a participé à la signature de la convention du projet « Méditerranée », mis au point par le centre spatial de l’université de Montpellier avec l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), l’école d’ingénieur ENSTA Bretagne, le Port de Sète et Météo France, avec le soutien de la fondation Van Allen et du CNES.
Ce projet innovant ouvre des perspectives nouvelles pour la prédiction des épisodes cévenols. Des capteurs, embarqués sur des bateaux partant du Port de Sète, vont permettre de disposer d’observations en mer grâce au relais d’un nano-satellite In fine, ces données pourraient permettre à Météo-France d’améliorer ses prévisions et aux autorités locales d’anticiper ces fortes pluies.
Annick Girardin, ministre de la Mer, était présente lors de cette signature pour apporter le soutien du ministère de la Mer à ce projet. Fondé sur l’étude et l’observation de ce qui se passe en mer, ce projet est nécessaire pour préparer, anticiper les conséquences du changement climatique et s’y adapter. Cette innovation technologique, alliée à l’expertise des acteurs de la mer, offre des possibilités d’observation démultipliées.
« Je suis très heureuse de pouvoir soutenir cette convention de recherche « Méditerranée ». Pour mieux anticiper les épisodes cévenols, une réponse collégiale a été apportée. Une réponse qui est le fruit d’une collaboration réussie entre plusieurs gens de mer et des acteurs de l’innovation technologique et spatiale. Le ministère de la Mer est un ministère de l’innovation et des compétences. Et cette innovation, elle suppose de prendre des risques, d’ouvrir de nouvelles pistes et de confronter les intuitions à la réalité avec des démonstrateurs. » déclare Annick Girardin, ministre de la Mer.