HERAULT - Réaction de F.Commeinhes à l'entretien du Député S. Denaja dans la presse régionale
S. Denaja, entre contradictions et postures de principeTrès sensible à l’attention portée à l’organisation…
S. Denaja, entre contradictions et postures de principe
Très sensible à l’attention portée à l’organisation de mon agenda par le député socialiste Sébastien Denaja et à ses injonctions par presse interposée de le seconder dans ses réunions de représentation, son énième intervention de presse sur les questions de sécurité ne peut me laisser sans réaction tant ses contradictions et aménagements avec la vérité sautent aux yeux.
Le toujours très éclairé parlementaire Hollando-Vallso-pro peillon et aujourd’hui hamoniste oublie sciemment le bilan calamiteux sur ces gravissimes questions de tous ceux qu’il a soutenu, tout comme il s’abstient de faire sien le projet de son chef de file pour la présidentielle, qui a pour tout programme en la matière le retour de vieilles lunes de gauche ayant échoué durant les années Jospin et ayant achevé de décrédibiliser l’ancienne Garde des sceaux Christiane Taubira si proche du député Denaja.
Le Vallsiste se faisait le chantre de l’Etat d’urgence lors de son vote à l’Assemblée (allant même jusqu’à soutenir un texte très « novateur » donnant à l’Etat les « moyens de prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et ses publications » quand Benoît Hamon parmi 22 autres députés PS refusait en juin 2016 de voter la loi de lutte contre le terrorisme (perpétuité réelle et durcissement des aménagements de peine pour les terroristes, délit de consultation des sites djihadistes etc.). Qu’en pense aujourd’hui son porte-parole ? Je n’énumèrerai pas tant elles sont nombreuses les nombreuses propositions de mon groupe au Sénat en matière de sécurité rejetées par le gouvernement et les propositions de la commission d’enquête sur la lutte contre le djihadisme niées par le même gouvernement, ainsi que ces décisions sur lesquelles nous souhaitions revenir.
Sur la circonscription de Sète-Frontignan, sans doute possible la grande oubliée d’un département où sévit un réel dysfonctionnement des répartitions, la logique socialiste qui a fait du seul recrutement sa marque de fabrique est parfaitement appliquée : ici « Docteur Sébastien » se vante d’avoir obtenu de nouveaux effectifs de forces de l’ordre mais « Mister Denaja », adepte de l’écart entre la communication officielle et la réalité de terrain, oublie de dire qu’ils sont en grande partie affectés à des charges administratives, alors qu’au même moments, arrêts maladie et départs non remplacés se multiplient et que la brigade motorisée est supprimée sur le secteur. Qu’en pense, là encore, notre député/porte-parole, qui hier encore représentant disait avec son candidat Vincent Peillon « quant à la fusion des budgets de la défense et de la sécurité intérieure proposée par Benoît Hamon, c’est une régression politique, formules qui ont l’air de séduire en apparence mais qui sont à rebours de la pensée (LCI, 11 janvier 2017) ? Mais ça, c’était avant…