Hôpital du bassin de Thau : Il y a vraiment urgence !
Hôpital du bassin de Thau : Il y a vraiment urgence ! La situation…
Hôpital du bassin de Thau : Il y a vraiment urgence !
La situation financière des Hôpitaux du bassin de Thau, regroupant l’hôpital Saint Clair de Sète et l’hôpital Saint Loup d’Agde, est aujourd’hui dans le rouge. En effet, cette dernière laisse apparaitre un déficit de 4 Millions d'€ pour l’année 2013.
Déjà, en 2010, la chambre régionale des comptes des comptes pointait du doigt les investissements hasardeux, sans maitrise budgétaire, ajouté à l’absence d’outils comptables fiables. Face à cette gestion, il convient de souligner la responsabilité du conseil de surveillance, présidé par Gilles D’Ettore depuis 2001, qui, au fil des budgets adoptés et votés, a failli dans sa mission de contrôle et de gestion permanente de l’établissement.
Pour pallier ce déficit, l’Agence Régionale de Santé a demandé à la direction de présenter un Contrat de Retour à l’Equilibre Financier. Ce CREF prévoit une diminution des coûts à hauteur de 4 800 000 € d’ici la fin 2017 et impose notamment la suppression de 18 postes sur les 2 établissements. Face à cette décision, il est à craindre que notre hôpital Saint Loup d’Agde soit directement et lourdement impacté et que la qualité des soins à destination des Agathois se trouve, de facto, détériorée.
En Septembre, par la mobilisation du collectif de défense de l’Hôpital, de la population et de notre député Sébastien Denaja, nous avions obtenu, pour Agde, la création de la ligne SMUR à l’année. Cette victoire doit en appeler d’autres et notre hôpital d’Agde doit rester un service public de qualité pour l’ensemble de nos concitoyens.
C’est pourquoi je demande solennellement au président du conseil de surveillance des Hôpitaux du bassin de Thau et également Maire d’Agde, de refuser la suppression des postes, car ce n'est pas aux personnels de supporter les erreurs de gestion commises par la direction.
En contrepartie, il est utile de prévoir, dès à présent, un plan de réduction de dépenses liées aux trains de vie et de fonctionnement de la direction, ou encore d’étudier sans délai la vente de réserves foncières.
Maintenir l’accès aux soins de qualité doit être notre seule motivation dans ce dossier. L’avenir de notre hôpital en dépend. Et, maintenant, il y a urgence.
Fabrice MUR
Réussir Agde Ensemble