Justice de proximité : le ministère recrute 600 conciliateurs
Auxiliaire de justice assermenté et bénévole, le conciliateur de justice est nommé sur proposition du juge d'instance par ordonnance du premier président de la cour d'appel. Le ministère recrute 600 nouveaux conciliateurs de justice sur tout le territoire.
72 % des citoyens considèrent que la plupart des litiges peuvent se régler à l’amiable. Simple, gratuite et rapide, la conciliation de justice permet de résoudre un conflit en obtenant un accord amiable sans procès. En la rendant obligatoire pour les litiges du quotidien inférieurs à 4000 euros (quand la juridiction est saisie par déclaration au greffe), la loi de modernisation de la justice du 21e siècle #J21 a renforcé le rôle des conciliateurs de justice. Cette réforme devrait entraîner 45 000 dossiers supplémentaires de conciliation. Le ministère souhaite donc recruter 600 nouveaux conciliateurs de justice sur tout le territoire.
Qu’est-ce qu’un conciliateur de justice ?
Auxiliaire de justice assermenté et bénévole, le conciliateur de justice est nommé sur proposition du juge d’instance par ordonnance du premier président de la cour d’appel. Nommé au préalable pour un an, ses fonctions peuvent être reconduites pour une période renouvelable de deux ans.
Modalités
Le candidat fait connaître son intention au président du tribunal d’instance de sa juridiction et :
– est majeur et jouit de ses droits civiques et politiques ;
– n’est investi d’aucun mandat électif dans le ressort de la cour d’appel ;
– n’exerce pas d’activité judiciaire à quelque titre que ce soit ;
– et justifie d’une expérience d’au moins trois ans en matière juridique.
Pour tout savoir sur les conciliateurs de justice et comment le devenir : http://www.metiers.justice.