La folle danse des prix de billets de train, avec la SNCF

Une dynamique d’annonces qui dynamitent les prix avant de les faire exploser ! Certes il y a un engouement des voyageurs pour ces réservations anticipées, mais la complexité et l’imprévisibilité de la tarification mise en place par la SNCF peut parfois laisser pantois.

L’entreprise, passée maître dans l’art du marketing digital, a orchestré l’annonce de l’ouverture de cette billetterie, mercredi 13 mars, à l’aube pour capter l’attention d’une clientèle pressée de sécuriser ses déplacements estivaux. 400.000 places supplémentaires ont été proposées aux voyageurs, en prévision d’une hausse de la demande pour les Jeux Olympiques de Paris.

Mais cette stratégie commerciale se heurte à une incompréhension grandissante des usagers face à un système de tarification opaque, gouverné par la loi de l’offre et de la demande, qui remplace de façon impressionnante, le traditionnel calcul du prix en fonction de la distance. Avec une fluctuation des tarifs en seulement 24 heures, une volatilité et une augmentation des prix en quelques heures ou quelques jours, l’industrie ferroviaire moderne semble encore cracher de la fumée. 

Entre JO et vacanciers, le grand chassé-croisé estival de 2024 promet de mettre à rude épreuve le système de réservation et de tarification de la SNCF. Un système qui va jongler entre la satisfaction de ses usagers et la maximisation de ses revenus.

La journée du 13 mars, qui marquait l’ouverture des ventes, a été qualifiée comme « du jamais-vu » par la SNCF, avec un volume de réservations battant tous les records. L’évolution des prix dans les jours à venir risque d’offrir de moins bonnes surprises pour de nombreux voyageurs, dont l’organisation des congés pourra être impactée par les augmentations perdues dans un écran de fumée.

Flambée des prix ! Si on pouvait trouver des billets en fonctions des destinations depuis Paris entre 16 euros, 25 euros ou 40 euros, aujourd’hui 14 mars : un Paris-Agde se paie 131 euros pour le 6 juillet 2024.