L'année 2015 du peintre-plasticien Thibault Franc

Prônant la transdisciplinarité humaniste, l’Arlésien Thibault Franc – représenté à Montpellier par la Galerie Hélène-Trintignan – est à la fois philosophe et artiste. Ses créations mettent en lumière un certain fonctionnement du monde pour mieux le faire évoluer. Il insiste sur la dimension prophétique de l’art et de ­l’artiste, tout en les appelant à l’humilité. 

Face aux changements du monde (la crise, la raréfaction du pétrole, les catastrophes naturelles) émerge la nécessité de réfléchir à l’avenir, selon lui. Dans ses peintures et assemblages, il est notamment question de crise, de survie, de refuge, de résistance et d’héroïsme. Thibault FRANC compose ses assemblages à partir de jouets d’enfants en plastique car, « dans dix ans, il n’y aura sans doute plus de plastique ; il sera devenu rare et suranné, du fait du manque de pétrole ».

Ses projets pour 2015

– Une exposition au Centre d’art contemporain intercommunal, à Istres, actuellement et jusqu’en juin, avec la présentation dans une vitrine d’objets archéologiques à mi-chemin entre Antiquité et futurisme

– une résidence en mars au collège René-Cassin, à Tarascon, autour de la sculpture

– une journée « Mi-homme mi-bête » pour l’association Arles en Prémisses, le 14 mars à Arles

– le commissariat de l’exposition « Arles contemporain part en week-end » pour la galerie E3 à Arles en avril-mai

– une exposition à Paris organisée par BGDL et Philippe Cocude.

« En 2015, je vais surtout me consacrer à l’écriture ainsi qu’à la continuation d’une nouvelle série de peintures et d’objets, scènes de fin du monde ambiguës sous feux d’artifices, et bouquets de fleurs peints en noir », indique Thibault Franc

Virginie MOREAU

> Cet article a été publié dans l’Hérault Juridique & Economique du 29 janvier 2015.