L'artiste marseillanaise, Marie-Françoise DEMORTIER a exposé au Salon d’Automne International France-Israël de Tel Aviv.
Quand l’art tente de s’opposer aux armes La bande de Gaza constitue depuis très…
Quand l’art tente de s’opposer aux armes
La bande de Gaza constitue depuis très longtemps un champ de bataille où se livrent quasi quotidiennement des combats aussi meurtriers qu’incessants.
Triste chose s’il en est, l’année où l’on commémore le centième anniversaire de la mort du grand pacifiste qu’était Jean Jaurès.
C’est dans un esprit de paix nourri de la ferme et inébranlable volonté d’opposer les arts aux armes que s’est déroulé du 20 au 23 novembre 2014 le Salon d’Automne International France-Israël de Tel Aviv.
Cette édition 2014 revêtait une importance particulière en ce qu’elle « commémorait le 70ème anniversaire du Salon d’Automne de 1944 dit Salon de la Libération préparé pendant l’occupation ennemie, organisé pendant les combats et inauguré au Grand Palais le 6 octobre 1944, alors même que les fusils venaient de se taire dans Paris libéré ».
L’artiste marseillanaise Marie-Françoise Demortier, convaincue elle aussi que la création artistique est depuis toujours un territoire de rapprochement entre les peuples et la culture, a souhaité apporter sa modeste pierre à l’édifice en participant à ce salon.
Sélectionnée par le jury, elle y a présenté trois tableaux abstraits de sa collection « Mosaïque de sentiments » qui symbolisent, on ne peut mieux, la liberté d’expression et celle de l’artiste.
Ce salon international regroupait non moins de 500 oeuvres d’artistes français et israéliens.
Il constituait la dernière étape de ses expositions 2014 qui parties de Barcelone en février ont fait escale à Florence (en mars/avril et septembre/octobre), à Moscou (en mai/juin) au Musée National, à Marseille (en mai), à Milan (en juin et en novembre), en Sicile (en juin/juillet) et en Argentine (en juillet).
Lors de ces expositions, elle a présenté à un public très varié ses créations picturales et sculpturales mais également ses photographies ainsi que ses poèmes écrits en français et traduits en italien.
Au terme de cette année de création, le critique italien Alfonso Confalone a eu ces mots très touchants pour l’artiste marseillanaise :
« Marie-Françoise Demortier a le courage de dénoncer dans ses tableaux la tragédie des injustices sociale, politique et économique que ce soit sur des bateaux d’immigrants ou dans ses peintures de femmes africaines. Cette dénonciation est encore davantage présente dans ses poèmes où les versets se substituent à la couleur et les mots au pinceau et au crayon pour dessiner dans nos esprits des fresques poignantes qui reflètent son âme ».
En préparation d’autres expos, elle vous reçoit dans ses ateliers et sa galerie « Les Rives de Thau » (exclusivement sur RDV). Vous pouvez la contacter au 04 67 01 74 12.
Jean de Fontvieille