Le bâtiment administratif de l’université Paul Valéry bloqué en soutien aux « sans fac »
Ce mercredi 11 octobre à l’université Paul Valéry – Montpellier 3, un blocage du…
Ce mercredi 11 octobre à l’université Paul Valéry – Montpellier 3, un blocage du bâtiment administratif s’est tenu en matinée à l’appel du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM). Alors que de nombreux étudiants sont toujours « sans fac », et donc sans accès à un diplôme, et pour beaucoup d’entre-eux privés de bourse et de logement étudiant, à cause de la politique de sélection brutale pratiquée par la direction de l’université, cette dernière reste obstinément fermée à toute forme de négociation. Pourtant, dans plusieurs filières, il a été constaté que les quotas d’accueil fixés ne sont toujours pas atteints.
Face à cette situation ubuesque, l’action de ce mercredi matin visait, à la suite de l’occupation du Conseil d’Administration le 26 septembre, et du blocage surprise du deuxième jour de la rentrée, à maintenir un rapport de force face à la direction.
Ivres, le président Gilli se saborde et la vice-présidente Morlaas donne des conseils
L’appel étant public, les agents « sécurité-incendie », encore transformés en vigiles par la direction, avaient eux-mêmes bouclé la quasi totalité des accès. Il semblerait que le président Patrick Gilli prenne l’exemple des pirates d’Astérix et Obélix : devant un appel à occuper le bâtiment administratif, il préfère le bloquer lui-même, comme les pirates préférant couler leur bateau à la vue des deux personnages de fiction. Après avoir bloqué les autres portes du bâtiments, les étudiants se sont retrouvés face à la vice-présidente du Conseil d’Administration, qui les accusé de tentative de séquestration. Bien que ce n’était pas l’objectif de l’action de cette matinée, nous ne pouvons qu’apprécier cette nouvelle idée émise par la vice-présidente. Elle sera certainement prise en compte pour de nouvelles actions.
En effet, l’urgence de faire inscrire les étudiants « sans fac » ne fait que s’accentuer, tout comme l’urgence d’amplifier le rapport de force face au cynisme de la direction, afin d’obtenir l’inscription pour toutes et tous.