Droit

Le préfet autorise l'exploitation de la décharge de la Vallasse ! Réaction

  C’est bien sûr une mauvaise nouvelle mais ce n’est pas une surprise. Ce…

 

C’est bien sûr une mauvaise nouvelle mais ce n’est pas une surprise.

Ce n’est pas une surprise pour trois raisons: d’abord parce que les avis consultatifs des commissions d’enquêtes publiques comme celui du Coderst (*) répondaient  par l’affirmative.

Ensuite, parce que très souvent ces dossiers sont assortis d’avis favorables  pas toujours mai souvent.

Notons et insistons sur les réserves émises tant concernant l’accès (pour des questions de sécurité) que concernant les rejets dans le Libron (pour la salubrité).

Cette double décision préfectorale n’est pas une surprise. C’est pourquoi si nous sommes déçus, pour autant, nous ne sommes pas abattus. Le combat continue. J’espère que ce combat  prendra une forme nouvelle : celle des recours gracieux (à l’égard du Préfet) comme contentieux (en justice).

Pour réussir, il est essentiel que les élus comme les associatifs travaillent ensemble. Chez les élus, il est fondamental de transcender les clivages partisans. La réussite est à ce prix.

Nous gagnerons ou nous perdrons ensemble.

Les arguments développés sont toujours d’actualité et l’esprit du message de l’opération « bouteille d’eau » au péage est le bon : appeler à la responsabilité de chacun à consommer mieux, à trier plus, à réduire ses déchets et à promouvoir le recyclage.

Le projet de «Villers- services» est surdimensionné, l’accès au site est inadéquat, le tri à l’usine sera moins efficace qu’à la source (c’est-à-dire chez le particulier pour ce qui est des déchets ménagers), les rejets dans le Libron appellent une prescription particulière et en plus on peut redouter la vente de l’autorisation d’exploiter à un tiers (ou tout autre habileté déguisée) provoquant les mêmes effets. Nous sommes en droit de redouter une situation de monopole donc les élus et les populations de demain seraient tributaires de l’exploitant et cela pour plus de vingt ans.

Si nous subissons le monopole, nous ne serons pas maîtres des coûts.

Olivier Goudou


Voir l’arrêté en cliquant sur le lien

 

 

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