Droit

Le Projet « Ecopole de la Valasse ».

La Confederation des Riverains du Rhône et de ses Affluents communique. Le Projet «…

La Confederation des Riverains du Rhône et de ses Affluents communique. Le Projet « Ecopole de la Valasse ».
     
    L’élimination des déchets ultimes met en œuvre des installations importantes dont l’implantation  recueille systématiquement des réactions de rejet unanimes par les populations et leurs représentants élus.
    – que ce soient des Incinérateurs dont les nuisances sont largement connues et font l’objet d’un moratoire pour leurs installations nouvelles.
    Ils sont en effet constamment  en cours d’adaptation à de nouvelles normes, et font ainsi la preuve de leur fragilité technique et des risques irréversibles qu’ils font courir à leur entourage.
–    que ce soient des centres d’Enfouissement de déchets ultimes qui sont  une atteinte irréversible à l’environnement.
–    
         Ceci remet en cause la réalisation des plans départementaux déchets car ce sont les seuls procédés de traitement des ultimes autorisés..

        Il serait grave d’attribuer uniquement tous ces rejets à on ne sait quels  égoïsmes locaux et ne pas tenir compte des réalités pratiques.
    Il serait également grave et  insouciant de mettre ses espoirs sur des procédés nouveaux – torche à plasma par exemple- qui n’ont pas fait l’objet de la longue expérimentation nécessaire pour garantir leur exploitation à l’échelle industrielle.
     Qui voudrait  assumer les risques humains et financiers  irréversibles que constitue une implantation d’un centre d’essai d’installations dangereuses  pour son environnement ?

    Les bras de fer auxquels se livre, à chaque fois, l’administration préfectorale pour  faire appliquer des plans déchet départementaux (dont on peut s’étonner qu’ils soient établis dans un périmètre qui n’est pas « pertinent ») ne tournent pas toujours à son avantage et dégrade sa crédibilité.

    Le Projet d’Ecopole de la Valasse prévoit l’implantation d’une installation industrielle  en vue d’enfouir 5 millions de tonnes supplémentaires de déchets à un emplacement  où deja 5 millions de tonnes ont été enfouies pendant au moins 30ans dans les conditions de l’époque qui  ne seraient autorisées par les règlements actuel.
    Qui peut croire que ce serait impunément ?

     M. le Préfet revient sur ses propres décisions antérieures et semble ignorer que le choix de cet  emplacement a fait l’objet d’une décision négative il y a 10 ans de ses propres services et  ont pris encore  récemment celle de ne plus admettre dans l’avenir sur ce site d’installation de cette nature.
    Il a pris la décision de fermeture définitive de la décharge existante et ordonné une réhabilitation du site  encore terminée  en cours d’exécution..

    On peut s’étonner qu’un Préfet de Région prenne un décret  en vue de qualifier de  « projet d’intérêt général » un projet- fort douteux sur bien de ses aspects- révélé à ses élus députés, maires ou responsables de collectivité publiques à la fin du délai légal d’intervention  sans aucune concertation de quelque nature que ce soit.
     Il n’appartient pas en outre à l’autorité préfectorale de décider ni du mode de gestion des déchets ni de leurs lieux de traitement.
    Les élus locaux ont déploré unanimement cette attitude.

.    Il est regrettable que l’autorité préfectorale n’ait pas encore pris connaissance des recommandations de l’Atelier intergroupes « Déchets » du Grenelle de l’Environnement.
     Cet atelier préconise en effet que l’évaluation de l’impact environnemental et sanitaire des modes de gestion des déchets soit une priorité et que la mise en place des  installations de tri, de recyclage ou d’élimination des déchets fassent l’objet d’une concertation renforcée.
    Il est regrettable également que l’autorité Préfectoral ne tienne pas compte des objectifs prioritaire qui ont reçu une approbation consensuelles entre le collège de l’Etat et les représentants des collectivités sur les objectifs de réduction substantielle des déchets à éliminer. Les objectifs à atteindre sont désormais fixés.
    S’engager dans cette voie – préconisée encore récemment par Mme la Ministre Cosciusko-Morizet –  implique un moratoire non seulement pour les importantes installations d’incinération  mais également pour celles d’enfouissement de déchets. Ils n’incitent ni à la réduction des volumes de déchets à traiter ni aux efforts de recyclage de ceux qui ont été triés.
Que de gaspillages !
    A l’exemple de réalisations existantes, la réalisation de quelques d’unités locales de traitement des déchets, supportables pour l’environnement, reçoit l’adhésion de la population de notre région  et conformes aux  directives gouvernementales d’Ecologie démocratique et de participation citoyenne.
    C’est dans cette voie consensuelle qu’il convient de  s’engager et de poursuivre.

                           Jean-claude Aubanel
                          Vice Président de la C.R.R.A.
                                Domaine de Mariane
                          34550 Bessan
        .
    
Contact : confederation@ sudinondation.com
       Site :  http://www.sudinondation.com
    

    

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