Législatives, 3e circonscription : réactions et consignes de vote après les résultats du 1er tour

La 3^e circonscription de l’Hérault pour les Législatives concerne les cantons de : Castelnau-le-Lez, Castries, Montpellier II, Communes de : Boisseron, Saturargues, Saussines, Saint-Christol, Saint-Sériès, Vérargues, Villetelle (issues du canton de Lunel), Campagne et Guarrigues (issues du canton de Claret)

Participation : 51,36% – Votes blancs : 0,54 % – Votes nuls : 0,23 %

Alain Berthet : “Nous souhaitons tout d’abord dire un immense merci à l’équipe qui nous a entouré et soutenu durant cette campagne ainsi qu’aux 2 603 électeurs qui nous ont apporté leur voix. Les causes de notre défaite sont multiples et nous ne souhaitons pas ici les commenter. Pour notre part, nous avons effectué une campagne sincère, durant laquelle nous avons essayé de faire partager nos convictions. Nous n’y sommes pas parvenus suffisamment mais cela n’est pas l’essentiel. Pour nous, cette campagne a été une formidable aventure humaine. De la 1^re réunion à Saussines, devant une dizaine de personnes, jusqu’à la dernière réunion à Montferrier-sur-Lez, devant plus de 80 personnes, nous avons effectué de belles rencontres qui resteront gravées dans nos mémoires. Pour le second tour, qui opposera la candidate macroniste à celle de la NUPES, à notre tour nous faisons confiance à nos électeurs et les laissons libre de voter, ou non, le 19 juin prochain.”

A rebours des annonces de son président Christian Jacob, Alain Berthet ne donne aucune consigne de vote et n’encourage pas les électeurs à se rendre aux urnes, “libre de voter, ou non” rappelle-t-il si besoin est. Les Républicains, par la voix de son président ont pourtant prévenu qu’il ne fallait donner aucune “voix pour les extrêmes”. Pour le parti de la candidate malheureuse des dernières présidentielles Valérie Pécresse, l’équilibre de l’Assemblée nationale va déterminer s’il continuera à avoir une existence sur l’échiquier politique français. En effet, si la majorité présidentielle obtient une majorité absolue le 19 juin, nulle doute que LR continuera sa dégringolade. En revanche, si le parti de Macron n’obtient qu’une majorité relative, le partir LR pourrait être sollicité ponctuellement pour faire passer des lois. Quoiqu’il en soit, le dépit d’Alain Berthet donne le sentiment que son parti n’a plus son destin entre ses mains.