Les rendez-vous théâtre de novembre au théâtre sortieOuest

Vendredi 17 novembre à 21 h

CHROMA

D’après CHROMA, un livre de couleurs de Derek Jarman Spectacle en français et anglais surtitré – Durée : 1 h 30

Peintre, plasticien, jardinier, cinéaste, écrivain, scénographe, Derek Jarman, atteint du sida, s’éteint en 1994. Dernier livre de l'artiste anglais, “Chroma” est une tentative unique d'autobiographie par la couleur. Il en entreprend l'écriture alors que la maladie attaque directement sa rétine. Petit à petit il perd la vue périphérique. Les diagnostics sont sans appel, il plonge chaque jour davantage dans la cécité. Couleur aveugle fut longtemps le titre provisoire de ce texte biographique qui revisite à chaque chapitre une couleur différente.

Des allers-retours permanents entre ses souvenirs d'enfance et de jeunesse, ses premières sensations, ses recherches érudites, ses expériences de cinéaste d'une part et son journal d'hospitalisation d'autre part sont comme autant de points de rebond.

Le metteur en scène Bruno Geslin restitue la grâce généreuse et pleine de vitalité du roman dans une proposition scénique enlevée, avec musique, chansons, chorégraphies et un humour ravageur, contagieux. 

Adaptation et mise en scène : Bruno Geslin
Avec : Anna Carlier, Nicolas Fayol, Olivier Normand, Benjamin Garnier et Alexandre Le Hong Création musique : Mount Analogue
Régie son : Tal Agam
Régie lumière : Laurent Bénard, Claude Casas Régie
Vidéo : Pascal Blanchard
Scénographie : Bruno Geslin
Surtitrage : Paul Deleligne
Construction : Jean-Paul Zurcher
Régie plateau : Thierry Griffitch
Régie Compagnie : Emmanuelle Hertmann

Tarifs 17€/13€/11€/6€ / 1€ collégiens

Mercredi 22 et jeudi 23 novembre à 19 h

CARNETS DU SOUS-SOL

De Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski – Durée : 1 h 05 

Les « Carnets du sous-sol » est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski publié en 1864. Le récit se présente sous la forme du journal intime d’un narrateur amer, isolé et anonyme, fonctionnaire retraité vivant à Saint-Pétersbourg, la capitale impériale.

Il se déteste et craint les autres, il voit son siècle comme un écheveau de malentendus et d’égoïsmes et s’est réfugié dans un sous-sol. Tant de complaisance dans le malheur et l’acrimonie, c’est drôle.

Nicolas Oton, lui, ne cabotine pas. Mis en jeu par Ariel Garcia-Valdès, il préfère « plaire en déplaisant, séduire en énervant ». Il tape juste pour rendre les paradoxes et le génie de Dostoïevski.

Traduction : André Markowicz édition Babel Conception et jeu : Nicolas Oton
Mise en jeu : Ariel Garcia Valdès
Lumières : Dominique Borrini

Son : Alexandre Flory
Régie lumière : Claire Eloy Production : Machine Théâtre

Tarifs 17€/13€/11€/6€ / 1€ collégiens

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