Droit

LES VOEUX POPULAIRES DU DÉPUTÉ PLACÉS SOUS LE SCEAU DE L'UNITÉ & DE LA FRATERNITE REPUBLICAINES

Jeudi 9 janvier, le député Sébastien Denaja et sa suppléante Christine Guiraud ont présenté…

Jeudi 9 janvier, le député Sébastien Denaja et sa suppléante Christine Guiraud ont présenté leurs vœux aux citoyens de la 7ème circonscription au théâtre de la Mer, à Sète, dans une salle comble.
 
La chorale des « Sans » de Pézenas, en lien avec le Lieu Ressources, avait souhaité remercier le député de son soutien au titre de la réserve parlementaire pour 2014 en venant chanter plusieurs morceaux de leur répertoire.
C'est donc dans une ambiance très convivale que la soirée s'est déroulée.
 
Dans son discours d'ouverture, la suppléante Christine Guiraud-Guerre a souhaité souligner la qualité du travail mené par Sébastien Denaja dans le cadre de ses fonctions de rapporteur du projet de Loi égalité femmes-hommes, qui sera débattue fin janvier à l'Assemblée Nationale.
 
Dans son allocution, le député a vivement remercié les nombreux citoyens venus pour l'occasion. Rappelant que l'année nouvelle qui s'ouvre verra les commémorations du centenaire du déclenchement de la Première Guerre Mondiale et du 70ème anniversaire de la Libération, il a souhaité axer son propos sur des vœux d'unité républicaine tout en soulignant les devoirs des élus en temps de crise : la mobilisation, encore et toujours, pour le développement économique et l'emploi de notre territoire qui comprend la zone d'emploi (Agde-Pézenas) la plus touchée par le chômage de tout le pays.
 
Faisant référence à Jean Jaurès (assassiné en 1914), « C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source », le député a exhorté le public présent à revenir au sens premier de chacun des mots de la devise républicaine, et notamment celui de fraternité, mis en péril par la crise économique que nous traversons.
 
« Parce que si nous, ce fleuve dont parle Jaurès, ce fleuve citoyen, nous voulons aller vers la mer, vers notre avenir, sans nous transformer en un flot populiste, nous devons être fidèles à notre source. Et cette source, dans laquelle nous devons puiser, c'est la République ! ».
 
Cabinet du député Sébastien DENAJA
Député de la 7ème circonscription de l’Hérault
denaja.contact@gmail.com
http://www.sebastien-denaja.com


Discours de vœux 2014 du député Sébastien Denaja
 
« Tous mes vœux d'unité pour 2014 »
 
Mesdames et Messieurs, si nous sommes réunis ce soir, et je vous remercie d'être aussi nombreux, c'est parce Christine Guiraud et moi même souhaitions vous adresser à chacune et à chacun, nos vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de prospérité pour l'année qui s'ouvre.
 
Mais bien évidemment, c'est aussi un message collectif que je souhaite ce soir vous adresser.
2014. Nous y sommes. 2014 c'est d'abord l'année de la commémoration du centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. Mais c'est aussi le 70ème anniversaire de la Libération.
Or comme disait François Mitterrand par delà les vivants, il faut toujours savoir s'adresser aux morts.
Alors ici et maintenant, je voudrais avoir une pensée pour tous ceux qui se sont battus et sont morts pour la France et la liberté dans le monde, et pour ceux qui continuent de le faire en notre nom aujourd'hui au Mali et en Centrafrique.
2014, c'est aussi la commémoration des 100 ans de l'assassinat de Jean Jaurès. Eh bien, c'est Jean Jaurès, le républicain, le pacifiste, l'humaniste, qui sera le guide de mon propos ce soir.
 
Jean Jaurès disait : « c'est allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source. » Cette phrase, elle trouve ici, ce soir, à Sète, au théâtre de la Mer un écho tout particulier. Parce que cette phrase, si elle nous inscrit dans l'inévitable tension entre le passé et l'avenir, elle nous invite avant tout à regarder vers la mer, l'horizon, vers l'avenir. Et moi ce soir, c'est d'avenir que j'ai envie de vous parler.
 
Parce que je crois profondément qu'en dépit des difficultés, le déclin n'est pas notre destin. Même si je l'entends, je le ressens, je le sais, la méfiance, le doute, le pessimisme, mais aussi, le désamour parfois, jusqu'à la haine, et la violence sont partout.
Je ne suis ni sourd ni aveugle. Mais je ne me résous pas à la fatalité. Le fatalisme, ce n'est pas dans mon vocabulaire. Le devoir d'un élu c'est de regarder la réalité en face et de se battre.
 
Parce que le devoir d'un élu, c'est d'être non pas dans la contemplation mais dans la transformation.
 
C'est de regarder l'idéal en passant par le réel, Jaurès encore. Et finalement, l'idée même de changement est consubstantielle au politique. Le changement c'est tout le temps.
 
La réalité, il faut la décrire dans sa vérité, toute sa vérité, même quand elle fait mal.
La vérité sur ce territoire, elle est un peu comme un tableau de Soulages : à la fois noire et lumineuse.
Oui, la vérité, elle est noire.
Parce que je suis député d'un territoire qui abrite les deux zones d'emploi les plus touchées par le chômage non pas du département, non pas de la région, mais de tout le pays.
17,9% à Agde-Pézenas et 17% sur la zone d'emploi de Sète.
Près d'un habitant sur 5 est touché par ce fléau autrement dit, tous les habitants. Car qui n'a, autour de soi, une fille, un fils, une sœur, un frère, un ami qui ne soit affecté par cette terrible réalité.
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Et bien face à cette vérité, mon devoir de député c'est d'être au combat, debout, à vos côtés et d'aller de l'avant parce qu'ici nous avons toujours été des femmes et des hommes debout. Et nous avons toutes les raisons de rester debout et de regarder vers l'avant.
Parce que si la vérité de ce territoire est sombre, elle est dans le même temps lumineuse.
 
Parce que je suis le député d'une des plus belles circonscriptions de France : traversée par le fleuve Hérault, le canal du midi, bordée par la Méditerranée et l'étang de Thau, un territoire de soleil riche d'un patrimoine historique et surtout humain, extraordinaire, un des plus photographiés au monde nous disait la presse ce matin. Ce territoire il regorge d'atouts et notre atout maître c'est nous. Car loin des clichés parisiens, nous sommes d'abord des travailleurs, des travailleurs de la mer et de la terre.
Mais comme aux cartes, il faut pouvoir abattre ses atouts et pour cela, il nous faut prendre la main. Il faut prendre le pouvoir, prendre le pouvoir sur notre destin.
 
Alors l'un des souhaits que je forme pour 2014 et pour la période particulière qui s'ouvre jusqu'à la fin du mois de mars, c'est que nous fuyons les débats stériles et les polémiques futiles et que l'on se concentre sur l'essentiel.
 
Et l'essentiel, pour nous, c'est la question du développement économique et de l'emploi. C'est la mère des batailles. Et c'est le combat quotidien de la majorité parlementaire à laquelle j'appartiens.
Mais sur cette question, le mot-d'ordre c'est « union toute » ! ; union de tous les acteurs politiques, économiques, associatifs et surtout, citoyens. Et j'appelle donc de mes vœux que tous les candidats ( et ils sont nombreux) dans les 22 communes de la circonscription à porter d'abord et avant tout le débat public sur cette question du développement économique et de l'emploi, et cela en concertation avec les citoyens.
Car je l'ai toujours pensé, la démocatie au 21ème siècle ce doit être avant tout une démocratie participative car plus que jamais les citoyens veulent être associés aux décisions qui les concernent et parce que notre principale force c'est la force citoyenne.
Et c'est donc sur cette question, celle du développement économique et de l'emploi que j'appelle mes concitoyens à forger leur opinion et leur décision qui sera forcément la bonne. Parce qu'en politique, il n'y a qu'une seul maître, c'est le suffrage universel.
Bien sûr, je ne suis pas là pour m'épancher plus avant sur ce type de sujet car vous le savez, j'ai fait le choix de m'appliquer avant qu'elle ne soit votée et avant même qu'elle n'entre en vigueur, en 2017, la loi sur le non cumul des mandats entre fonction exécutive locale et mandat parlementaire.
Ce qui, bien évidemment, n'empêchera pas tout ancrage local au député ou au sénateur qui souhaiterait être simple membre d'une assemblée délibérante locale.
Mais, sur cette question du développement économique, j'y reviens, je voudrais formuler un autre vœu ou plutôt une proposition, une seule proposition. Parce qu'elle conditionne toutes les réponses qui pourraient être apportées sur ce territoire dans les années à venir.
Cette proposition structurante, c'est celle de l'unité, l'unité encore et toujours, l'unité institutionnelle du Bassin de Thau. Car oui, plus que jamais nous avons besoin d'unir nos forces autour du Bassin de Thau. Et chacun le sait, c'est l'union qui fait la force. Mais cette construction, une fois encore, elle ne pourra se réaliser que si elle tire sa légitimité d'une adhésion de la communauté de tous les citoyens.
Et j'y insiste, parce que si nous voulons porter des politiques d'avenir en matière de culture, de 2
tourisme, de pêche, de conchyliculture, de viticulture, de recherche, de commerce, portuaire et maritime, notamment, ou encore en matière de transition énergétique (parce que je crois que nous pouvons être un fer de lance en matière d'excellence environnementale avec de nombreux emplois à la clef) il faut être unis.
 
Et c'est encore d'unité que je veux vous parler. Parce que vous l'aurez compris, c'est le sceau sous lequel je place mes vœux pour 2014, des vœux d'unité et de rassemblement.
Parce que si nous, ce fleuve dont parle Jaurès, ce fleuve citoyen, nous voulons aller vers la mer, vers notre avenir, sans nous transformer en un flot populiste, nous devons etre fidèles à notre source.
 
Et cette source dans laquelle nous devons puiser, c'est la République. Et les valeurs sur lesquelles elle repose. Car il faut sans cesse méditer la force du message républicain et tenter d'être à sa hauteur. Mais il y a une valeur, un mot, qui est tellement immense, que nous n'osons pas le prononcer, parce que nous ne sommes pas toujours à sa hauteur.
Parce que nous ne sommes pas toujours à la taille de ce qu'il nous demande .
Ce mot c'est le troisième pilier de la devise républicaine : ce mot, c'est celui de la fraternité. Et bien si nous voulons être à la hauteur de ce mot, n'ayons pas peur de retourner aux sources de ce que nous sommes, n'ayons pas peur de regarder vers notre mer, la Méditerranée.
Et souvenons-nous que ce sont d'abord des grecs qui ont fondé Agde, des phéniciens qui ont foulé le sol de l'île singulière.
Et plus près de nous, souvenons-nous qu'au 20ème siècle nos pères, nos mères sont venus d'Italie, du Portugal, d'Espagne et plus au Sud de Gilbraltar du Maroc, d'Algérie et de Tunisie pour venir ici sur ce territoire, adhérer à une communauté de destin.
Moi, je porte un nom espagnol. Et celui dont je le tiens était né au Maroc.
 
Je suis, comme nous tous, absolument sans aucune exception, un visage de cette France métissée. De cette France diverse que l'on aime et j'en suis fier.
Mais, je le vois bien, cette France elle ne s'aime plus, elle ne croit plus en elle-même. Et bien, il faut trouver la force d'âme nécessaire pour être à la hauteur de nous-mêmes et être fidèles à cette source qui depuis 1789 irrigue le monde.
Et le meilleur moyen de retrouver le goût des autres, le goût de soi, l'amour des autres, l'amour de soi, l'amour de la France, c'est de porter haut et fort l'idéal de Laïcité qui est le seul ferment du vivre ensemble.
 
Alors si j'avais une dernière proposition à faire, toute symbolique soit-elle, que je formule avec sincérité, ce serait qu'après que les urnes aient parlé au mois de mars, les 22 conseils municipaux des 22 communes décident de baptiser du beau nom de laïcité une rue (ce serait bien) une avenue (ce serait mieux) ou un pont (ce serait l'idéal) du beau mot de laïcité.
 
Vive la République, Une, indivisible, démocratique et sociale. Vive la France.
 
Merci de votre attention.
 
 
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